Rencontres du Master Expo-Muséographie

Lieu de mémoire, s’il en est, le musée semble paradoxalement assez démuni lorsqu’il s’agit d’appréhender et d’entretenir sa propre histoire. Certes, beaucoup d’institutions ont entrepris d’écrire des ouvrages relatant les étapes franchies depuis leur création, en revanche l’archivage des éléments relatifs aux expositions est plus incertain. Phénomène relativement récent dans l’histoire des institutions, l’exposition temporaire rencontre un public de plus en plus averti et engage des corps de métiers de plus en plus spécialisés. L’historien comme le muséologue ne trouve souvent que des traces lacunaires, voire inexistantes, lorsqu’il s’agit de revenir sur des expositions temporaires après leur tenue. Pourtant cela n’intéresse pas seulement ceux qui entendent rendre compte des évolutions, mais aussi les professionnels qui peuvent trouver dans l’archivage des informations relatives aux expositions une connaissance approfondie des méthodologies, de l’évolution des métiers et accroître leur savoir faire en même temps que leur culture de l’exposition. Si durant longtemps, peu de documents formalisés existaient, il n’en est plus de même alors que les méthodes de conception des projets s’affinent et que la règle des marchés publics impose des étapes identifiées.

Source : Rencontres du Master Expo-Muséographie

Fridericianum

Fridericianum 01.2015 © Nils Klinger

Based in Kassel, Germany, Fridericianum is a central hub of contemporary art. Significant positions and artistic currents as well as socially relevant issues are identified, presented and debated here. Experimental and well-researched group and solo exhibitions, screenings and performances, conferences and symposia highlight the spectrum of contemporary art and discourse.

Source : Fridericianum

What is the museum of the future? | Tate

We know that museums the world over are incredibly popular, but how do we keep the visitors coming? In a globalised world the question of what art should be exhibited and collected seems increasingly pertinent. As early as 1909, Theodor Volbehr, in his book The Future of German Museums, saw their function as ‘popular education centres in the broadest sense’. This ideology remains, to a degree, but as both art and audiences change, so too must museums reflect this. One commentator maintains that the museum has been transformed from ‘a restrained container to exuberant companion’, reflecting how they are as much about looking and learning as they are social and civic spaces. In recent years, especially during periods of expansion, adaptation and transformation, they have variously been described as a ‘laboratory of ideas’, ‘a total work of art’, ‘temples of delight’, ‘a place for intoxication’ and even a ‘21st-century medina’. So what kind of museum do we want for our future?

Source : What is the museum of the future? | Tate

Osskoor / Que nous dit Take me (I’m Yours) à la Monnaie de Paris ?

Hans Ulrich Obrist est probablement un des commissaires d’exposition les plus influents du monde de l’art. La légende veut qu’il ait commencé son activité en 1990 par une exposition dans sa cuisine, idée venue à la suite d’une discussion avec l’artiste français Christian Boltanski. Depuis, Obrist organise des expositions, des biennales, écrit des livres, fait des entretiens… et s’autocélèbre. Si sa dernière exposition en date Take Me (I’m Yours) est dénuée de tout intérêt d’un point de vue artistique et curatorial, elle a le mérite de rendre totalement transparent le système Obrist.

Source : Que nous dit Take me (I’m Yours) à la Monnaie de Paris ? | osskoor

Rimini Protokoll – Projects

Helgard Haug, Stefan Kaegi, and Daniel Wetzel have been working as a team since 2000. They work in the area of theater, a team of author-directors. Their work in the realm of theater, sound and radio plays, film, installation emerge in constellations of two or three and solo as well. Since 2002, all their works have been written collectively under the label Rimini Protokoll. At the focus of their work is the continuous development of the tools of the theater to allow for unusual perspectives on our reality.

Source : Rimini Protokoll – Projects

Kit Mains Libres, par Marianne Derrien

À partir d’une base de données (lexique, mots clés, écrits, propos recueillis) constituée depuis plusieurs mois, ce texte fait état de mes échanges (téléphoniques, skype, mails) et rencontres avec quatre artistes regroupés à l’occasion de cette invitation éditoriale proposée par thankyouforcoming. Le dialogue et la complicité avec leur travail nourrissent cette réflexion, prémisse d’une série de textes à venir sur une histoire des formes revisitée à partir de l’usage des nouvelles technologies. Empruntant le terme de « kit mains libres », équipement qui peut être utilisé sans l’usage des mains, cette analyse critique est portée par la notion de display 1 afin d’explorer des dispositifs scénographiques, tant originaux que partagés (configuration / aménagement / agencement d’objets et de matériaux).

Entre critique, fonction, décoration et design, ces problématiques liées à l’objet sont au cœur de nombreuses recherches, expositions ou écrits depuis quelques années. De l’usage à la contemplation de l’objet, de la mise en exposition de l’objet à sa représentation, une multitude de paradoxes furent relevés. Ces mises en espace semblent questionner, tant la circulation des objets que leur valeur scénographique et décorative (oeuvre-exposition / oeuvre-emballage / œuvre-test). Aussi, depuis ce printemps, le programme Displays / EnsadLab, coordonné par Thierry Fournier (artiste et curateur) en collaboration avec J. Emil Sennewald (critique et journaliste), a pour vocation de questionner et expérimenter le devenir des formes d’exposition dans ce contexte des cultures numériques. Dans le cadre de ces rencontres, artistes et chercheurs interrogent les espaces d’exposition et de son rapport à la diffusion des images des expositions… comment évolue la spécificité d’expérience des expositions ? Quelles formes s’inventent-elles dans un dialogue entre espace réel et réseau ? Comment lier espaces collectifs de l’exposition et pratiques individuelles du web ? Comment mettre en œuvre une critique et une émancipation vis-à-vis des logiques de l’économie de l’attention ?

À l’aune de la démocratisation du web, de l’apogée des réseaux sociaux et des applications, notre accès illimité à la connaissance et la vente en ligne façonnent, depuis quelques années, de nouvelles approches théoriques et esthétiques. Aussi, il est à noter que certaines pratiques historiques et émergentes sont regroupées autour du terme de bricologie, rassemblant les mots « bricolage » et « technologie », titre de l’exposition conçue à la Villa Arson – Nice (visible jusqu’au 31 août 2015).

Source : KIT MAINS LIBRES, par Marianne Derrien

06-2015 – Rencontre Displays : Expérimentations et publics

Comment évoluent les attentes et les pratiques des spectateurs ? Le 4 juin 2015 à l’Ensad.

Avec Eli Commins (auteur et metteur en scène, chargé de la coordination de la politique numérique, DGCA, Ministère de la Culture), Nathalie Candito (responsable de l’évaluation, Musée des Confluences, Lyon), Raphaële Jeune (commissaire d’exposition, Art to be) et François Mairesse (muséologue, professeur à l’Université Paris 3, CERLIS / ICCA). Modérateurs : Thierry Fournier (artiste, curateur et chercheur, responsable du projet Displays, EnsAD) et J. Emil Sennewald (critique et journaliste, enseignant, co-coordinateur du projet).

Comment évoluent les attentes et les pratiques des spectateurs, la distribution (ou le recouvrement) des rôles entre artistes, commissaires, critiques, muséographes, scénographes ? Comment le relier au contexte de la critique institutionnelle ? Comment expérimenter avec et en présence du public ? Quels sont les objectifs et enjeux de la participation et notamment des réseaux sociaux dans les musées et les expositions ?

05-2016 – Rencontre Displays #2 : Espaces

Comment évoluent l’espace et les lieux de l’exposition ? Le 29 mai 2015, Ensad.

Avec Jean Cristofol (philosophe et chercheur, ESA Aix-en-Provence, Mari Linnman (commissaire d’exposition, Nouveaux Commanditaires, Contexts, Paris) et Pau Waelder (critique, commissaire d’exposition et chercheur, Palma de Mallorca). Modérateurs : Thierry Fournier (artiste, curateur et enseignant) et J. Emil Sennewald (critique d’art, journaliste et enseignant), coordinateurs du groupe de recherche Displays.

Comment évoluent l’espace et les lieux de l’exposition ? Une partie importante de l’accès à l’art et à la culture s’effectuant désormais en ligne, comment évolue la spécificité d’expérience des expositions ? Quelles formes s’inventent-elles dans un dialogue entre espace réel et réseau ? Comment lier espaces collectifs de l’exposition et pratiques individuelles du web ? Comment mettre en œuvre une critique et une émancipation vis-à-vis des logiques de l’économie de l’attention ? Comment qualifier les relations entre musées, expositions en ligne et bases de données ?

30-03-2015 – Rencontre Displays #1 : Nouveaux objets

Comment évoluent les objets de l’exposition ? Lundi 30 mars 2015, Mac Créteil.

Avec Inke Arns (commissaire d’expositions, directrice du Hartware MedienKunstVerein, Dortmund), Charles Carcopino (commissaire d’exposition, festival Exit et MAC Créteil), Marc-Olivier Gonseth (conservateur du Musée d’Ethnographie de Neuchâtel), Emmanuel Mahé (directeur de la recherche de l’EnsAD), François Mairesse (professeur à l’Université Paris 3, CERLIS / ICCA), Claire Malrieux (artiste et enseignante à l’Ensci, Paris) et Omer Pesquer (concepteur muséographique, enseignant à l’Université Paris 3). Modérateurs : Thierry Fournier (artiste, curateur et enseignant) et J. Emil Sennewald (critique d’art, journaliste et enseignant), coordinateurs du groupe de recherche Displays.

Comment évoluent les objets de l’exposition : des objets physiques et des œuvres vers les gestes, les situations performatives, expérimentations et processus ? Les éditions numériques, les formes mobiles, le réseau, la reproductibilité et la simulation bouleversent-ils les formes curatoriales ? Comment les expériences de co-création muséographique peuvent-elles s’exercer en art ? Quelles approches critiques appellent ces nouveaux objets ?

Partenaire du projet, la MAC Créteil accueille Displays à l’occasion du festival Exit dans son nouvel espace d’expérimentation MAC Plus.

2015 – Rencontres Displays

Displays a organisé trois rencontres publiques au printemps 2015. Elles ont pour objectif de lancer le projet, identifier les problématiques, questionner les réalités et de créer des outils pour la suite. Elles constitueront dans le même temps un premier terrain de discussion et de préfiguration des trois thématiques principales et de collaboration avec les invités. Une publication numérique sera éditée suite à ces rencontres, comme outil de documentation, de travail et de développement.

Table ronde 01 : Nouveaux objets, 30 mars, MAC Créteil

Table ronde 02 : Espaces de l’exposition, 29 mai 2015, Ensad

Table ronde 03 : Expérimentations et publics, 4 juin 2015, Ensad

L’Extension

L’Extension is an experimentation, creation and research laboratory. It seeks to place art as a ground for thought, in order to produce new experiences and establishing analytical encounter situation in terms of critical and curatorial wider activities, such as publications, meetings, events, residencies, workshops and exhibitions.Within a cartographic method, the studio aims to define the outlines of emergent art, diagnose the production process of contemporary art, working on artistic endeavour, as well as producing tools for a better understanding of artistic creation’s context by the public.Located in Belleville neighbourhood and the 20th arrondissement of Paris, L’Extension provides a platform of meetings and experiences linked to its specific environment. It also aims to fill a lack of cultural access and to bridge a various and large public to contemporary art trough many accessible activities. International protagonists’ involvement in the project enables L’Extension ambitions to reach a larger dimension.It is looking forward to yield a multidisciplinary thought imbued in different knowledge field being contemporary art, literature or history of the art, but also anthropology, economic, political, physical or social sciences…

Source : l’extension