Rencontres du Master Expo-Muséographie

Lieu de mémoire, s’il en est, le musée semble paradoxalement assez démuni lorsqu’il s’agit d’appréhender et d’entretenir sa propre histoire. Certes, beaucoup d’institutions ont entrepris d’écrire des ouvrages relatant les étapes franchies depuis leur création, en revanche l’archivage des éléments relatifs aux expositions est plus incertain. Phénomène relativement récent dans l’histoire des institutions, l’exposition temporaire rencontre un public de plus en plus averti et engage des corps de métiers de plus en plus spécialisés. L’historien comme le muséologue ne trouve souvent que des traces lacunaires, voire inexistantes, lorsqu’il s’agit de revenir sur des expositions temporaires après leur tenue. Pourtant cela n’intéresse pas seulement ceux qui entendent rendre compte des évolutions, mais aussi les professionnels qui peuvent trouver dans l’archivage des informations relatives aux expositions une connaissance approfondie des méthodologies, de l’évolution des métiers et accroître leur savoir faire en même temps que leur culture de l’exposition. Si durant longtemps, peu de documents formalisés existaient, il n’en est plus de même alors que les méthodes de conception des projets s’affinent et que la règle des marchés publics impose des étapes identifiées.

Source : Rencontres du Master Expo-Muséographie

Quand l’artiste contemporain joue au muséographe

This article deals with the intervention of contemporary artists in order to create themselves museography of exhibitions. Through the presentation of three study cases in society museums, the author shows what exhibitions language should get out of this artistic work, in both aspects of form and content – humorous, provocative or distant approach – even if the exhibition display could also be inspired by classical museal forms.

Source : Quand l’artiste contemporain joue au muséographe