21-06-2019 – Rencontre avec Barbara Breitenfellner et Stéphanie Jamet

EnsadLab Displays et le Centre photographique d’Île-de-France (CPIF) invitent à une rencontre avec Barbara Breitenfellner (artiste, Berlin) et Stéphanie Jamet (historienne d’art, ENSA Bourges).

Le vendredi 21 juin 2019 de 18h à 20h, 
Ensad, 31 rue d’Ulm 75005 Paris, salle 308

Manifestation en écho avec l’exposition de l’artiste au CPIF (2 mai – 13 juillet 2019), www.cpif.net

Rêver l’exposition
Un « dépaysement systématique »

Barbara Breitenfellner note ses rêves et utilise ceux qui parlent d’exposition pour en faire un protocole. Ses expositions / installations relèvent d’un « dépaysement systématique », pour citer Max Ernst qui citait lui-même André Breton à propos du collage. Quand le rêve n’est pas le sujet, mais le mode opérationnel de l’exposition, ce sont le regard et le spectateur qui sont dépaysés, mais surtout l’artiste. Le groupe de recherche EnsadLab Displays a rencontré l’artiste à plusieurs reprises en amont de son exposition personnelle au CPIF. Souhaitant ensuite expérimenter le fait d’être exposé aux rêves de l’artiste, le groupe a passé une nuitée dans l’exposition elle-même, et organise enfin cette rencontre. Quand le spectateur dort dans l’exposition, devient-il figure de l’exposition, regardé par celle-ci comme objet du désir ?  Et si aujourd’hui, toujours selon Jamet, « le sommeil […] est devenu le signe de la création dynamique », que résulte-t-il d’une rencontre de dormeuses et dormeurs dans une exposition ? Cette invitation autour de la question « comment rêver l’exposition ? » permettra d’approfondir la question de l’exposition en art.

*

Barbara Breitenfellner 

est une artiste allemande née à Kufstein, en Autriche, en 1969. Elle vit et travaille à Berlin depuis 2001. Barbara Breitenfellner rêve ses installations, au sens propre, et les recense dans un cahier de notes nocturnes. Les énoncés servent de point de départ à une mise en scène distanciée, où imaginaire et fantasme livrent des énigmes savamment orchestrées dans l’espace de nombreuses expositions, du Hartware MedienKunstVerein de Dortmund (2011) au Confort Moderne à Poitiers (2011), du Autocenter à Berlin (2008) au Clemens-Sels-Museum à Neuss (2015).

Stéphanie Jamet-Chavigny 

est historienne de l’art, titulaire d’un doctorat de l’université de la Sorbonne Paris IV. Elle enseigne actuellement à l’ENSA Bourges. Ses travaux interrogent l’art de l’assemblage ainsi que la représentation du travail dans une perspective de déproduction. Parmi ses publications : Regards sur le sommeil, co-écrit avec Véronique Dalmasso dans la collection Via Artis aux éditions Le Manuscrit (2015), La syncope dans la performance et les arts visuels, Le Manuscrit (2017).

Le Centre Photographique d’Ile-de-France (CPIF) 

est un centre d’art contemporain conventionné dédié à l’image fixe et en mouvement. Il soutient les expérimentations des artistes français ou étrangers par la production d’œuvres, l’exposition et l’accueil en résidences. Il est attentif aux relations que la photographie contemporaine entretient avec les autres champs de l’art, notamment l’image en mouvement, l’installation, le numérique… T

EnsadLab Displays

Coordonné par Thierry Fournier (artiste et curateur) et développé avec J. Emil Sennewald (critique et journaliste), EnsadLab Displays est dédié à la recherche – création sur les enjeux et formes contemporaines de l’exposition.

01-2019 Rencontres Displays « Exocène » : enregistrements

Série de 4 rencontres, groupe de recherche EnsadLab Displays & Labex ICCA
Du 18 octobre 2018 au 15 janvier 2019

Organisé à l’Ensad, ce programme a réuni chaque fois deux invité·es en dialogue avec le groupe Displays et le public. Chacune de ces pages donne accès à la description et à l’enregistrement audio intégral de la rencontre :
Small is Powerful le 18 octobre, avec Juliette Fontaine (Capa Aubervilliers) et Julie Portier (La Salle de Bains, Lyon),
En réseau le 14 novembre, avec Lucie Orbie (50° Nord) et David Quilés Guilo (The Wrong Biennale),
Jouer collectif le 29 novembre avec Clémence Agnez (Glassbox) et un·e membre du collectif &Nbsp; (Clermont-Ferrand),
La Grande échelle le 15 janvier, avec Sylvie Boulanger (CNEAI) et François Quintin (Lafayette Anticipation).

Dans le sillon des contre-cultures, du « do it yourself » et des artist run spaces, un nombre important de lieux et réseaux créent des expositions dans des conditions exogènes vis-à-vis des institutions. On s’intéresse ici particulièrement aux expositions, plutôt qu’à la production qui peut davantage concerner les friches. Ces initiatives s’inscrivent dans un contexte numérique lié notamment aux réseaux sociaux et aux plateformes comme les tiers-lieux. Ils dessinent une « ère du dehors » où l’investissement d’espaces inédits fait levier pour inventer des libertés d’expérimentation.

Les quatre rencontres Exocène accueillent des responsables de lieux et dispositifs qui créent des conditions singulières d’expérimentation pour les expositions. Parfois – mais pas toujours – menés dans des économies précaires, ils se caractérisent souvent par des modes de relations très spécifiques à leurs territoires. Pensés en alternative aux dispositifs institutionnels devenus parfois moins opérants dans leur contexte, visant à faire levier pour inventer des conditions et pratiques publiques de l’art, ces cadres renouvellent-ils le potentiel des expositions qu’ils accueillent ? Quelle est la spécificité des relations qu’ils instaurent avec leurs environnements et le public ? Quels obstacles rencontrent-ils ? Comment développer des contre-espaces tout en luttant pour leur nécessaire reconnaissance ?

Organisateurs

Dirigé par Thierry Fournier et J. Emil Sennewald, Displays est un groupe de recherche d’EnsadLab, premier en France dédié à la recherche-création sur l’exposition. Il vise à interroger et expérimenter les formes et les enjeux des expositions contemporaines : évolution des objets exposés (au sens large), des rôles, espaces et temporalités des expositions, positionnements critiques vis-à-vis des pouvoirs et industries culturelles. Son activité comprend deux volets : une approche de recherche par l’exposition, qui déploie des situations d’exposition comme moments de recherche sur ses enjeux ; et des échanges publics avec les acteurs de ce champ (colloques, rencontres, publications). Ces dernières adoptent chaque fois délibérément des protocoles et échelles bien spécifiques visant à qualifier les modalités d’interactions entre ses invité·es pour les adapter aux sujets abordés et aux méthodes de travail qu’ils relatent.

Le Laboratoire d’Excellence ICCA (Industries Culturelles et Création Artistique) est un laboratoire de recherche interdisciplinaire centré sur les pratiques et les marchés de la culture, de l’art et des loisirs. Créé en 2011, ICCA a pour principaux objectifs la définition de nouveaux modèles économiques et de régulation, l’étude des nouveaux usages et des marchés émergents et celle de la transformation des cadres juridiques, aussi bien dans les secteurs traditionnels que dans l’univers numérique.ICCA rassemble des équipes de plusieurs universités appartenant à différentes disciplines (sociologie, économie, droit, communication, sciences de l’éducation, design). ICCA est aussi un lieu de dialogue avec les organismes professionnels et les acteurs industriels des secteur de la culture et des arts. ICCA est un programme de recherche financé par le programme « Investissement d’Avenir ».

Photographie : courtesy Lafayette Anticipations

15-01-2019 – Rencontre : Exocène #4, La Grande Échelle, avec Sylvie Boulanger (CNEAI) et François Quintin (Lafayette Anticipation)

Le groupe de recherche EnsadLab Displays et le Labex ICCA reçoivent Sylvie Boulanger, commissaire et directrice fondatrice du CNEAI et François Quintin, directeur délégué de Lafayette Anticipation. Exocène est un cycle de quatre rencontres organisées par EnsadLab Displays et le Labex ICCA, consacré aux nouveaux contextes d’expérimentation pour les expositions en art. Cette rencontre visera à interroger les potentialités spécifiques d’expérimentation suscitées par des établissements à grande échelle, à la fois de par les moyens importants qu’ils déploient mais aussi par l’envergure internationale de leur activité. Cette dimension est-elle pleinement compatible avec le déploiement d’une activité expérimentale, et comment ?

Mardi 15 janvier 2019
EnsAD, 31 rue d’Ulm 75005 Paris

Capture audio de la rencontre :


Le CNEAI est un centre national d’art contemporain qui, depuis 20 ans, invite des artistes émergents ou reconnus en lien avec des questions de société, qui revendiquent l’expérience du sensible dans tous les domaines de l’activité humaine. Scène ouverte à la création de communautés, le Cneai accélère les projets des artistes qui développent de nouvelles autonomies économiques et culturelles, dans le cadre de pratiques, souvent collaboratives et toujours décloisonnées : pratique éditoriale, graphique, numérique, sociale, d’écriture, de musique, de production, etc. Le Cneai défend une utilité culturelle, un service au public et invente de nouveaux modèles de production et de transmission des formes artistiques, qui bousculent les catégories disciplinaires et impliquent tous les publics dans les projets artistiques, depuis la rencontre de l’artiste jusqu’à la diffusion des œuvres. Installé depuis 2017 aux magasins généraux à Pantin, le Cneai inaugure un nouveau programme de création, de transmission et de recherche dans le contexte du Grand Paris, avec une cinquantaine de partenaires nationaux, internationaux et de proximité. Il organise des expositions in situ et hors les murs, un programme “habiter l’exposition”, des résidences, projets de recherche et publications.

Lafayette Anticipation est une fondation d’intérêt général structurée autour de son activité de production et de soutien à la création dans son ensemble. Elle est un catalyseur qui offre aux artistes des moyens sur-mesure uniques pour produire, expérimenter, et exposer. Elle fédère les actions de soutien à la création contemporaine menées par les deux organismes d’intérêt général créés par le Groupe Galeries Lafayette et sa famille actionnaire en 2013 : la Fondation d’entreprise Galeries Lafayette et le Fonds de dotation Famille Moulin. Depuis son ouverture, le 10 mars 2018, la Fondation est le premier centre pluridisciplinaire de cette nature en France. Dans son bâtiment du XIXe siècle réhabilité par Rem Koolhaas et situé dans le Marais, un dispositif curatorial présentera des œuvres nouvelles de créateurs internationaux issus des champs de l’art contemporain, du design et de la mode. De 2013 à 2017, durant le processus de réhabilitation de son bâtiment, Lafayette Anticipations a questionné, à travers des invitations à la production, des workshops, des partenariats et des soutiens directs à la production l’identité en devenir de la Fondation. Ce programme de préfiguration s’est illustré par des événements directement organisés par Lafayette Anticipations (Les Prolégomènes, Venir Voir Venir, Faisons de l’inconnu un allié, Composer les mesures de son espace) ou par des projets menés avec des institutions partenaires (Centre Pompidou, Archives nationales, Kunsthalle Basel, MoMA PS1, Performa, New Museum…). Lafayette Anticipations apporte également son soutien à la création contemporaine par le biais du Fonds de dotation Famille Moulin, qui met en place des actions de soutien à des projets artistiques d’intérêt général tout en poursuivant une politique d’acquisition et de valorisation de sa collection depuis sa création en 2013.

Photographie © Andrea Rossetti

Exocène

Série de rencontres, groupe de recherche EnsadLab Displays & Labex ICCA

Dans le sillon des contre-cultures, du « do it yourself » et des artist run spaces, un nombre important de lieux et réseaux créent des expositions dans des conditions exogènes vis-à-vis des institutions. On s’intéresse ici particulièrement aux expositions, plutôt qu’à la production qui peut davantage concerner les friches. Ces initiatives s’inscrivent dans un contexte numérique lié notamment aux réseaux sociaux et aux plateformes comme les tiers-lieux. Ils dessinent une « ère du dehors » où l’investissement d’espaces inédits fait levier pour inventer des libertés d’expérimentation.

Les quatre rencontres Exocène accueillent ainsi des responsables de lieux et dispositifs qui créent des conditions singulières d’expérimentation pour les expositions. Parfois – mais pas toujours – menés dans des économies précaires, ils se caractérisent souvent par des modes de relations très spécifiques à leurs territoires. Pensés en alternative aux dispositifs institutionnels devenus parfois moins opérants dans leur contexte, visant à faire levier pour inventer des conditions et pratiques publiques de l’art, ces cadres renouvellent-ils le potentiel des expositions qu’ils accueillent ? Quelle est la spécificité des relations qu’ils instaurent avec leurs environnements et le public ? Quels obstacles rencontrent-ils ? Comment développer des contre-espaces tout en luttant pour leur nécessaire reconnaissance ?

Organisé à l’Ensad, ce programme est composé de 4 rencontres réunissant chaque fois deux invité·es en dialogue avec le groupe Displays et le public : Small is Powerful le 18 octobre, avec Juliette Fontaine (Capa Aubervilliers) et Julie Portier (La Salle de Bains, Lyon), En réseau le 14 novembre, avec Lucie Orbie (50° Nord) et David Quilés Guilo (The Wrong Biennale), Jouer collectif le 29 novembre avec Clémence Agnez (Glassbox) et un·e membre du collectif &Nbsp; (Clermont-Ferrand), La Grande échelle le 15 janvier, avec Sylvie Boulanger (CNEAI) et François Quintin (Lafayette Anticipation).

Organisateurs

Dirigé par Thierry Fournier et J. Emil Sennewald, Displays est un groupe de recherche d’EnsadLab, premier en France dédié à la recherche-création sur l’exposition. Il vise à interroger et expérimenter les formes et les enjeux des expositions contemporaines : évolution des objets exposés (au sens large), des rôles, espaces et temporalités des expositions, positionnements critiques vis-à-vis des pouvoirs et industries culturelles. Son activité comprend deux volets : une approche de recherche par l’exposition, qui déploie des situations d’exposition comme moments de recherche sur ses enjeux ; et des échanges publics avec les acteurs de ce champ (colloques, rencontres, publications). Ces dernières adoptent chaque fois délibérément des protocoles et échelles bien spécifiques visant à qualifier les modalités d’interactions entre ses invité·es pour les adapter aux sujets abordés et aux méthodes de travail qu’ils relatent.

Le Laboratoire d’Excellence ICCA (Industries Culturelles et Création Artistique) est un laboratoire de recherche interdisciplinaire centré sur les pratiques et les marchés de la culture, de l’art et des loisirs. Créé en 2011, ICCA a pour principaux objectifs la définition de nouveaux modèles économiques et de régulation, l’étude des nouveaux usages et des marchés émergents et celle de la transformation des cadres juridiques, aussi bien dans les secteurs traditionnels que dans l’univers numérique.ICCA rassemble des équipes de plusieurs universités appartenant à différentes disciplines (sociologie, économie, droit, communication, sciences de l’éducation, design). ICCA est aussi un lieu de dialogue avec les organismes professionnels et les acteurs industriels des secteur de la culture et des arts. ICCA est un programme de recherche financé par le programme « Investissement d’Avenir ».

Photographie : Alison Knowles, Make a Salad, performance dans le cadre de l’ouverture de l’exposition House of Dust, Cneai = 2017. Une salade pour 200 personnes.

17-12-2018 – Journée d’études : CEA-Displays-Paris 8 « Écrire avec l’exposition ? Pratiques, méthodes, recherches », Cité internationale des arts

« Dès qu’il est saisi par l’écriture, le concept est cuit. » Jacques Derrida

Avec :
Damien Airault – Critique d’art et curateur, doctorant à Paris 8
Sarina Basta – Curatrice, Confort Moderne, Poitiers
Bettina Blanc-Penther – Artiste-chercheuse, doctorante EnsadLab
Jagna Ciuchta – Artiste, doctorante aux Beaux-arts de Paris, membre de SACRe à l’université PSL / le Laboratoire (EA 7410)
Marianne Derrien – Critique d’art et curatrice, vice-présidente de C-E-A, chargée de cours à Paris 8.
Nathalie Desmet – Enseignante-chercheuse (Paris 8), critique d’art et curatrice
Thierry Fournier – Artiste et curateur, responsable du groupe de recherche EnsadLab Displays
Antony Hudek – Curateur et responsable des études curatoriales à la l’Académie Royale des Beaux-Arts de Gand (KASK)
Inés Moreno – Artiste-chercheuse, doctorante EnsadLab
Céline Poulin – Critique d’art et directrice du CAC-Brétigny,
J. Emil Sennewald – Critique d’art, enseignant-chercheur, ESACM, co-coordinateur EnsadLab Displays
Fanny Terno – Artiste-chercheuse, doctorante EnsadLab

Le cycle de trois rencontres « Écrire l’exposition ? : Pratiques, méthodes, recherches » s’inscrit dans le prolongement d’un programme de recherche initié par le groupe de recherche Ensadlab Displays (Thierry Fournier et J. Emil Sennewald), le laboratoire AIAC – EA 4010 : Arts des images et art contemporain (Nathalie Desmet) de l’université Paris 8 et C-E-A l’association française des commissaires d’exposition (Damien Airault et Marianne Derrien). Il associe des recherches scientifiques et curatoriales sur l’exposition et un groupe de recherche-création par l’exposition.

Plus précisément ce cycle s’appuie sur le constat d’une séparation entre les études curatoriales pensées comme un nouveau type de savoir académique (recherches sur l’exposition), ou comme une pratique théorique (Simon Sheikh), et les projets artistiques de recherche-expérimentation réalisés avec l’exposition. Il s’appuie sur la diversité des approches y compris dans leur dimension de formation et sur l’impact d’une pensée formée par l’écriture sur ces pratiques.

La journée du 17 décembre sera l’occasion d’un questionnement transversal autour de l’exposition et de la recherche curatoriale comme opérations d’écriture. Nous nous demanderons si l’exposition ou le projet curatorial peut être un lieu de recherche, et de quelles manières il est assimilable à une forme d’écriture ou de discours.

Programme

9h30 – Accueil des participants

Matinée : Qu’entend-on par recherche curatoriale ?
10h – 10h30 – Introduction de la journée
10h30 – 11h30 – Discussion – table ronde avec tous les participant·es et le public
11h30 – 11h45 – Pause
11h45 – 12h30 – Bettina Blanc-Penther, Inés Moreno et Fanny Terno – Écriture et recherche-création par l’exposition
12h30 – 13h15 – Damien Airault et Sarina Basta – Transdisciplinarité et exposition – quelles écritures ?

13h15 – 14h45 – Déjeuner
Après-midi : Comment écrire avec, pour, par l’exposition ?

15h00 – 15h15 – Synthèse des échanges du matin
15h15 – 16h – Céline Poulin et Jagna Ciuchta – L’exposition co-construite ?
16h – 16h15 – Pause
16h15 – 17h00 – Antony Hudek et Nathalie Desmet – Qu’est-ce que la recherche curatoriale, comment la transmettre ?
17h00 – 17h30 – Conclusion

À propos

Le cycle Exposition Écritures Recherche naît d’une association entre des recherches scientifiques et curatoriales sur l’exposition (C-E-A, Paris 8) et un groupe de recherche-création par l’exposition (EnsadLab Displays). Il vise à questionner l’exposition et sa recherche comme opération d’écriture, en soulevant les situations de transition et de transgression qu’elle peut susciter.

Forme : conférences-ateliers et expérimentations d’expositions

Calendrier et organisation : hiver 2018 à printemps 2019. Trois journées semi-publiques sur inscription avec intervenant·e·s, expérimentateur·e·s et discutant·e·s

Équipes : C-E-A (Damien Airault, Marianne Derrien), EnsadLab Displays (Thierry Fournier, J. Emil Sennewald, Inès Moreno, Bettina Blanc-Penther, Fanny Terno), Paris 8 (Laboratoire AIAC – Nathalie Desmet)

Lieu partenaire : Cité internationale des arts – Paris

29-11-2018 – Rencontre : Exocène #3, Jouer collectif, avec Clémence Agnez (Glassbox) & le collectif Non-Breaking Space

Le groupe de recherche EnsadLab Displays et le Labex ICCA reçoivent Clémence Agnez (curatrice et philosophe, co-coordinatrice de Glassbox, Paris) et et des membres du collectif Non-Breaking Space (Hervé Bréhier, Sébastien Maloberti, Marion Robin et Marjolaine Turpin) à Clermont-Ferrand. Exocène est un cycle de quatre rencontres organisées par EnsadLab Displays et le Labex ICCA, consacré aux nouveaux contextes d’expérimentation pour les expositions en art. Cette troisième rencontre est dédiée aux expériences menées par deux structures collectives, dont on évoquera ainsi les potentialités et problématiques spécifiques.

Jeudi 29 novembre 2018
EnsAD, 31 rue d’Ulm 75005 Paris

Capture audio de la rencontre :


La Tôlerie, ancien garage réhabilité en 2003 à l’initiative de la ville de Clermont-Ferrand, accueillait jusqu’à présent des commissaires d’expositions pour imaginer et mettre en œuvre une programmation d’art contemporain. Aujourd’hui, la ville de Clermont-Ferrand a choisi de prêter sa confiance à trois associations clermontoises (Artistes en résidence, In Extenso et Les Ateliers) regroupées en une quatrième : Non-breaking space (&nbsp). À la demande de la municipalité, Non-breaking space dessinera sur les trois prochaines années un projet spécifique et inédit pour l’espace d’art contemporain la Tôlerie. Les vernissages et temps conviviaux vont s’enchainer au rythme des pleines lunes. Ils mettront en rapport des invitations, des collaborations, des partenariats. Le projet dans son ensemble sera découpé en trois temps, trois saisons qui articulent et mettent en dialogue l’apparition successive des trois composantes de cet espace : la lumière, le sol, les murs, faisant de l’espace lui-même le sujet principal. Des rubriques, de natures différentes, viendront également marquer une autre temporalité, convoquant divers registres d’activités, ainsi que plusieurs formes d’apparitions et de narrations.

Glassbox est une association à but non-lucratif qui vise à promouvoir la création contemporaine émergente en arts. Gérée par des artistes qui administrent l’espace d’art du 4 rue Moret, elle permet à de jeunes créateurs d’accéder à une forme de visibilité spécifique à chaque démarche et oeuvre à proposer des formats hybrides de production et de diffusion de l’art contemporain. Attachée à rendre visible la création émergente, l’équipe de Glassbox est elle-même composée de jeunes artistes. Elle n’a cessé de se modifier tout au long de ses quinze années d’activité, à la fois dans le but de se maintenir au plus près des réseaux de jeunes diplômés d’école d’art, mais aussi pour permettre à ses membres, une fois devenus plus confirmés, de se consacrer pleinement à leur démarches personnelles. Le bureau de départ comptait des noms qui ont fait date par la suite, comme Yann Kopp ou Stéphane Doré, puis les rangs de l’association ont été tenus entre autres par Elfie Turpin, Nicolas Tilly, Nicolas Julliard, Oriol Nogues, le collectif 1.0.3., Sabrina Issa, Stéphane Despax, Emilie Schalck, etc. L’équipe est aujourd’hui composée de Clémence Agnez, Margaux Estivill, Alisson Haguenier et Adrienne Louves accompagnés d’invités et collaborateurs.

Exocène

Série de rencontres, groupe de recherche EnsadLab Displays & Labex ICCA

Dans le sillon des contre-cultures, du « do it yourself » et des artist run spaces, un nombre important de lieux et réseaux créent des expositions dans des conditions exogènes vis-à-vis des institutions. On s’intéresse ici particulièrement aux expositions, plutôt qu’à la production qui peut davantage concerner les friches. Ces initiatives s’inscrivent dans un contexte numérique lié notamment aux réseaux sociaux et aux plateformes comme les tiers-lieux. Ils dessinent une « ère du dehors » où l’investissement d’espaces inédits fait levier pour inventer des libertés d’expérimentation.

Les quatre rencontres Exocène accueillent ainsi des responsables de lieux et dispositifs qui créent des conditions singulières d’expérimentation pour les expositions. Parfois – mais pas toujours – menés dans des économies précaires, ils se caractérisent souvent par des modes de relations très spécifiques à leurs territoires. Pensés en alternative aux dispositifs institutionnels devenus parfois moins opérants dans leur contexte, visant à faire levier pour inventer des conditions et pratiques publiques de l’art, ces cadres renouvellent-ils le potentiel des expositions qu’ils accueillent ? Quelle est la spécificité des relations qu’ils instaurent avec leurs environnements et le public ? Quels obstacles rencontrent-ils ? Comment développer des contre-espaces tout en luttant pour leur nécessaire reconnaissance ?

Organisé à l’Ensad, ce programme est composé de 4 rencontres réunissant chaque fois deux invité·es en dialogue avec le groupe Displays et le public : Small is Powerful le 18 octobre, avec Juliette Fontaine (Capa Aubervilliers) et Julie Portier (La Salle de Bains, Lyon), En réseau le 14 novembre, avec Lucie Orbie (50° Nord) et David Quilés Guilo (The Wrong Biennale), Jouer collectif le 29 novembre avec Clémence Agnez (Glassbox) et un·e membre du collectif &Nbsp; (Clermont-Ferrand), La Grande échelle le 15 janvier, avec Sylvie Boulanger (CNEAI) et François Quintin, directeur délégué de Lafayette Anticipation.

Organisateurs

Dirigé par Thierry Fournier et J. Emil Sennewald, Displays est un groupe de recherche d’EnsadLab, premier en France dédié à la recherche-création sur l’exposition. Il vise à interroger et expérimenter les formes et les enjeux des expositions contemporaines : évolution des objets exposés (au sens large), des rôles, espaces et temporalités des expositions, positionnements critiques vis-à-vis des pouvoirs et industries culturelles. Son activité comprend deux volets : une approche de recherche par l’exposition, qui déploie des situations d’exposition comme moments de recherche sur ses enjeux ; et des échanges publics avec les acteurs de ce champ (colloques, rencontres, publications). Ces dernières adoptent chaque fois délibérément des protocoles et échelles bien spécifiques visant à qualifier les modalités d’interactions entre ses invité·es pour les adapter aux sujets abordés et aux méthodes de travail qu’ils relatent.

Le Laboratoire d’Excellence ICCA (Industries Culturelles et Création Artistique) est un laboratoire de recherche interdisciplinaire centré sur les pratiques et les marchés de la culture, de l’art et des loisirs. Créé en 2011, ICCA a pour principaux objectifs la définition de nouveaux modèles économiques et de régulation, l’étude des nouveaux usages et des marchés émergents et celle de la transformation des cadres juridiques, aussi bien dans les secteurs traditionnels que dans l’univers numérique.ICCA rassemble des équipes de plusieurs universités appartenant à différentes disciplines (sociologie, économie, droit, communication, sciences de l’éducation, design). ICCA est aussi un lieu de dialogue avec les organismes professionnels et les acteurs industriels des secteur de la culture et des arts. ICCA est un programme de recherche financé par le programme « Investissement d’Avenir ».

13-11-2018 – Rencontre : Exocène #2, En Réseau, avec Lucie Orbie (50° Nord) & David Quiles Guilló (The Wrong Biennale)

Le groupe de recherche EnsadLab Displays et le Labex ICCA reçoivent Lucie Orbie (commissaire d’exposition et secrétaire générale du réseau artistique 50° Nord) et David Quilés Guilló (créateur et responsable de la biennale internationale The Wrong).

Exocène est un cycle de quatre rencontres organisées par EnsadLab Displays et le Labex ICCA, consacré aux nouveaux contextes d’expérimentation pour les expositions en art. Cette rencontre est dédiée à deux plateformes artistiques et curatoriales déployées sur le web et dans des lieux physiques (biennale The Wrong) et dans la région transfrontalière du Nord de la France (50° Nord). Quels modes d’expérimentation et quelles approches critiques spécifiques permettent ces projets ?

Mardi 13 novembre 2018
Rencontre en français et anglais, avec traduction simultanée
EnsAD, 31 rue d’Ulm 75005 Paris

Capture audio de la rencontre
(Lucie Orbie seulement, David Quilés Guillo ayant demandé à ne pas être enregistré) :


Créé en 1997 par de petites et moyennes associations, le réseau 50° Nord fédère aujourd’hui sur le territoire eurorégional plus de 30 structures professionnelles de production, de diffusion et de formation supérieure de l’art contemporain. Galeries associatives, centres d’art, structures nomades, associations d’artistes, musées, les FRAC, établissements de formation… développent des projets artistiques dans des contextes très divers et mènent des actions complémentaires. En tant que plate-forme professionnelle, catalyseur d’énergies et de projets fédérateurs, 50° nord œuvre au rayonnement et à la mise en réseau de ses membres, ainsi qu’à la valorisation de la scène artistique régionale et à la diffusion de l’art contemporain pour le plus grand nombre. Le réseau 50° nord est l’un des premiers réseaux régionaux d’art contemporain créés en France. Les actions transversales de mutualisation et d’expression d’un territoire constituent une nouvelle manière de dessiner la cartographie culturelle et de concevoir les projets artistiques.

Commissaire d’exposition, Lucie Orbie est secrétaire générale du réseau transfrontalier 50° Nord, qui fédère sur le territoire eurorégional (Nord de la France et Belgique) plus de 30 structures professionnelles de production, de diffusion et de formation supérieure de l’art contemporain. Elle a auparavant créé en 2010 Upsilon.li base de données visuelles en ligne et lieu de diffusion en arts visuels. Pendant deux ans, elle y invite de nombreux artistes à questionner l’Internet comme espace de production. En janvier 2012, elle crée Sigma Crtl, base de données dédiée aux artistes, éditeurs et espaces pratiquant le support Internet. Elle préside l’association Vecteur interface, plate-forme de transmission, de recherche et d’expérimentation des pratiques curatoriales contemporaines.

The Wrong est une biennale d’art décentralisée organisée depuis 2013 par son fondateur, David Quiles Guilló, consacrée à l’art numérique. Son objectif est de créer et promouvoir l’art numérique contemporain auprès d’un large public dans le monde entier, tout en réunissant de jeunes artistes et curateurs de la scène numérique contemporaine. The Wrong se produit à la fois en ligne et hors ligne. La partie en ligne de la biennale se déroule dans des « pavillons », espaces de curation sur le web, où sont exposées des œuvres sélectionnées. La partie hors ligne se déroule dans des « ambassades » : espaces d’art, galeries, institutions et artists run spaces dans le monde entier. Pour sa troisième édition en 2017-18, The Wrong a réuni 124 curateurs qui ont sélectionné 1.621 artistes.

David Quiles Guilló est producteur, curateur, artiste et auteur. Il a fondé en 2013 la biennale d’art numérique The Wrong depuis 2013, la maison d’édition Abstract Editions en 2015 et 7tNbjV en 2017, maison d’édition qui se concentre sur la publication de bandes dessinées et de projets artistiques sous forme de livres de poche. Récemment, il a fondé et géré le festival Nova Contemporary Culture (2010-2012) et le magazine d’art visuel Rojo (2001-2011). Il collabore avec de nombreuses institutions culturelles, musées et universités en tant que directeur artistique, programmateur, organisateur d’expositions, commissaire, promoteur d’événements, conférencier ou animateur d’ateliers : MIS Museum for Image and Sound, SESC et Cinemateca Brasileira – São Paulo (Brésil), SAIC, School of the Art Institute – Chicago (USA), Instituto Cervantes – New York City (USA) São Paulo (Brésil) et Casablanca (Maroc), Centre d’Art Santa Monica, Hangar – Barcelone (Espagne), Museo Reina Sofia, Circulo de Bellas Artes, IED et ARCO – Madrid (Espagne), etc.

Exocène

Série de rencontres, groupe de recherche EnsadLab Displays & Labex ICCA

Dans le sillon des contre-cultures, du « do it yourself » et des artist run spaces, un nombre important de lieux et réseaux créent des expositions dans des conditions exogènes vis-à-vis des institutions. On s’intéresse ici particulièrement aux expositions, plutôt qu’à la production qui peut davantage concerner les friches. Ces initiatives s’inscrivent dans un contexte numérique lié notamment aux réseaux sociaux et aux plateformes comme les tiers-lieux. Ils dessinent une « ère du dehors » où l’investissement d’espaces inédits fait levier pour inventer des libertés d’expérimentation.

Les quatre rencontres Exocène accueillent ainsi des responsables de lieux et dispositifs qui créent des conditions singulières d’expérimentation pour les expositions. Parfois – mais pas toujours – menés dans des économies précaires, ils se caractérisent souvent par des modes de relations très spécifiques à leurs territoires. Pensés en alternative aux dispositifs institutionnels devenus parfois moins opérants dans leur contexte, visant à faire levier pour inventer des conditions et pratiques publiques de l’art, ces cadres renouvellent-ils le potentiel des expositions qu’ils accueillent ? Quelle est la spécificité des relations qu’ils instaurent avec leurs environnements et le public ? Quels obstacles rencontrent-ils ? Comment développer des contre-espaces tout en luttant pour leur nécessaire reconnaissance ?

Organisé à l’Ensad, ce programme est composé de 4 rencontres réunissant chaque fois deux invité·es en dialogue avec le groupe Displays et le public : Small is Powerful le 18 octobre, avec Juliette Fontaine (Capa Aubervilliers) et Julie Portier (La Salle de Bains, Lyon), En réseau le 14 novembre, avec Lucie Orbie (50° Nord) et David Quilés Guilo (The Wrong Biennale), Jouer collectif le 29 novembre avec Clémence Agnez (Glassbox) et un·e membre du collectif &Nbsp; (Clermont-Ferrand), La Grande échelle le 15 janvier, avec Sylvie Boulanger (CNEAI) et François Quintin, directeur délégué de Lafayette Anticipation.

Organisateurs

Dirigé par Thierry Fournier et J. Emil Sennewald, Displays est un groupe de recherche d’EnsadLab, premier en France dédié à la recherche-création sur l’exposition. Il vise à interroger et expérimenter les formes et les enjeux des expositions contemporaines : évolution des objets exposés (au sens large), des rôles, espaces et temporalités des expositions, positionnements critiques vis-à-vis des pouvoirs et industries culturelles. Son activité comprend deux volets : une approche de recherche par l’exposition, qui déploie des situations d’exposition comme moments de recherche sur ses enjeux ; et des échanges publics avec les acteurs de ce champ (colloques, rencontres, publications). Ces dernières adoptent chaque fois délibérément des protocoles et échelles bien spécifiques visant à qualifier les modalités d’interactions entre ses invité·es pour les adapter aux sujets abordés et aux méthodes de travail qu’ils relatent.

Le Laboratoire d’Excellence ICCA (Industries Culturelles et Création Artistique) est un laboratoire de recherche interdisciplinaire centré sur les pratiques et les marchés de la culture, de l’art et des loisirs. Créé en 2011, ICCA a pour principaux objectifs la définition de nouveaux modèles économiques et de régulation, l’étude des nouveaux usages et des marchés émergents et celle de la transformation des cadres juridiques, aussi bien dans les secteurs traditionnels que dans l’univers numérique.ICCA rassemble des équipes de plusieurs universités appartenant à différentes disciplines (sociologie, économie, droit, communication, sciences de l’éducation, design). ICCA est aussi un lieu de dialogue avec les organismes professionnels et les acteurs industriels des secteur de la culture et des arts. ICCA est un programme de recherche financé par le programme « Investissement d’Avenir ».

23.10.2018 – Conférence : Thierry Fournier, ENSBA Lyon – La Station Scénographique, Séminaire Espaces et objets didactiques

Séminaire introductif proposé dans le cadre de la Station Scénographique par le Master « Direction de projets artistiques et culturels internationaux » de l’Université Lumière Lyon 2, le Master Design de l’École supérieure des beaux-arts de Bordeaux, le Master Design-Espace-Exposition de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et le Master de Didactique visuelle de la Haute école des arts du Rhin.

23 & 24 Octobre 2018
23 octobre à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon
24 octobre au CFMI – Université Lumière Lyon 2
Coordination Camille Jutant et Patricia Welinsky

Conférence de Thierry Fournier le 23-10 : Curatoriat et design de situations

La Station Scénographique est un atelier sur la scénographie d’exposition à destination des étudiants de Master en design, art et sciences humaines pour questionner et expérimenter le rôle du design dans la médiation des savoirs.
Le programme 2017-2019 s’intéresse aux situations et aux objets propices à la découverte, la connaissance et l’appropriation du savoir scientifique contemporain.

Télécharger le programme complet du séminaire

18-10-2018 – Rencontre : Exocène #1, Juliette Fontaine (CAPA, Aubervilliers) & Julie Portier (La Salle de Bains, Lyon)

Le groupe de recherche EnsadLab Displays et le Labex ICCA reçoivent Juliette Fontaine (artiste, commissaire d’exposition, autrice et directrice du Capa – Centre d’Arts Plastiques d’Aubervilliers) et Julie Portier (critique et commissaire d’exposition, co-directrice artistique de La Salle de bains, Lyon). Exocène est un cycle de quatre rencontres EnsadLab Displays / Labex ICCA, de octobre 2018 à janvier 2019, consacré aux nouveaux contextes d’expérimentation pour les expositions en art. Sous le titre Small is Powerful, cette première rencontre est dédiée aux expériences menées par deux lieux de « petite échelle », dont on évoquera les potentialités et problématiques spécifiques.

Jeudi 18 octobre
Ensad, 31 rue d’Ulm, 75005 Paris

Capture audio de la rencontre :


Juliette Fontaine est artiste plasticienne, autrice et commissaire d’exposition. Elle dirige le CAPA – Centre d’Arts Plastiques d’Aubervilliers, association reconfigurée en 2014 à son initiative qui organise aujourd’hui à la fois des expositions d’art contemporain en appartement dans le quartier de la Maladrerie à Aubervilliers, des rencontres sur l’art et de nombreuses propositions et enseignements en direction des amateurs. Implanté depuis longtemps dans le quartier de la Maladrerie, créé entre 1975 et 1986, dont l’expérimentation architecturale visait une transformation sociale, le CAPA s’adresse ainsi à la fois au territoire de l’Ile de France et à son propre contexte urbain, particulièrement défavorisé. Sa recherche d’espaces pour ses expositions l’a conduit à proposer un partenariat à l’OPH d’Aubervilliers qui lui met à disposition des logements sociaux entre deux locations, ainsi transformés en lieux d’exposition temporaires. Le CAPA implique profondément les habitants dans le déroulement des évènements, tout en proposant un réel travail de médiation et d’inscription auprès du public. Leur caractère éphémère s’adresse à tous les protagonistes des lieux, qu’ils soient habitants, artistes ou visiteurs.

Julie Portier est journaliste, critique d’art et commissaire d’exposition indépendante, co-directrice artistique de La Salle de bains à Lyon. Diplômée de l’Université Rennes II, elle contribue régulièrement depuis 2007 à des revues spécialisées sur l’art, auteure également de nombreux textes monographiques. Elle a été résidente à Mains d’Œuvres (Saint-Ouen) de 2013 à 2015 en menant des projets d’écriture, d’exposition, de programmation et d’édition, puis critique associée en 2015 au centre d’art La Passerelle (Brest). Depuis 2015, elle est enseignante à l’ESSAAA, école supérieure d’art d’Annecy, où elle mène un programme sur l’histoire et les pratiques actuelles de l’exposition et de l’édition. La Salle de bains est une association fondée par Gwenaël Morin, Lionel Mazelaygue et Olivier Vadrot en 1998 à Lyon. Les activités de la Salle de bains reposent sur la production d’œuvres, d’expositions, d’éditions d’artistes contemporains nationaux et internationaux de générations différentes, et d’événements liés de manière transversale à la programmation annuelle du lieu. La Salle de bains assure l’accès et l’accompagnement de cette programmation auprès de divers types de publics issus de son territoire d’implantation. Elle travaille au développement de réseaux et à la conception de projets. Depuis 2016, La Salle de bains est implantée dans le 1er arrondissement de Lyon. L’espace se propose comme un lieu de convergence et de redéploiement d’une activité élargie hors du cadre de l’exposition.

Exocène

Série de rencontres, groupe de recherche EnsadLab Displays & Labex ICCA

Dans le sillon des contre-cultures, du « do it yourself » et des artist run spaces, un nombre important de lieux et réseaux créent des expositions dans des conditions exogènes vis-à-vis des institutions. On s’intéresse ici particulièrement aux expositions, plutôt qu’à la production qui peut davantage concerner les friches. Ces initiatives s’inscrivent dans un contexte numérique lié notamment aux réseaux sociaux et aux plateformes comme les tiers-lieux. Ils dessinent une « ère du dehors » où l’investissement d’espaces inédits fait levier pour inventer des libertés d’expérimentation.

Les quatre rencontres Exocène accueillent ainsi des responsables de lieux et dispositifs qui créent des conditions singulières d’expérimentation pour les expositions. Parfois – mais pas toujours – menés dans des économies précaires, ils se caractérisent souvent par des modes de relations très spécifiques à leurs territoires. Pensés en alternative aux dispositifs institutionnels devenus parfois moins opérants dans leur contexte, visant à faire levier pour inventer des conditions et pratiques publiques de l’art, ces cadres renouvellent-ils le potentiel des expositions qu’ils accueillent ? Quelle est la spécificité des relations qu’ils instaurent avec leurs environnements et le public ? Quels obstacles rencontrent-ils ? Comment développer des contre-espaces tout en luttant pour leur nécessaire reconnaissance ?

Organisé à l’Ensad, ce programme est composé de 4 rencontres réunissant chaque fois deux invité·es en dialogue avec le groupe Displays et le public : Small is Powerful le 18 octobre, avec Juliette Fontaine (Capa Aubervilliers) et Julie Portier (La Salle de Bains, Lyon), En réseau le 13 novembre, avec Lucie Orbie (50° Nord) et David Quilés Guilo (The Wrong Biennale), Jouer collectif le 29 novembre avec Clémence Agnez (Glassbox) et un·e membre du collectif &Nbsp; (Clermont-Ferrand), La Grande échelle le 29 janvier, avec Sylvie Boulanger (CNEAI) et François Quintin, directeur délégué de Lafayette Anticipation.

Organisateurs

Créé en 2015 par Thierry Fournier et J. Emil Sennewald, le groupe de recherche EnsadLab Displays est le premier programme doctoral en France dédié à la recherche-création sur l’exposition. Il vise à interroger et expérimenter les formes et les enjeux des expositions contemporaines : évolution des objets exposés (au sens large), des rôles, espaces et temporalités des expositions, positionnements critiques vis-à-vis des pouvoirs et industries culturelles. Son activité comprend deux volets : une approche de recherche par l’exposition, qui déploie des situations d’exposition comme moments de recherche sur ses enjeux ; et des échanges publics avec les acteurs de ce champ (colloques, rencontres, publications). Ces dernières adoptent chaque fois délibérément des protocoles et échelles bien spécifiques visant à qualifier les modalités d’interactions entre ses invité·es pour les adapter aux sujets abordés et aux méthodes de travail qu’ils relatent.

Le Laboratoire d’Excellence ICCA (Industries Culturelles et Création Artistique) est un laboratoire de recherche interdisciplinaire centré sur les pratiques et les marchés de la culture, de l’art et des loisirs. Créé en 2011, ICCA a pour principaux objectifs la définition de nouveaux modèles économiques et de régulation, l’étude des nouveaux usages et des marchés émergents et celle de la transformation des cadres juridiques, aussi bien dans les secteurs traditionnels que dans l’univers numérique.ICCA rassemble des équipes de plusieurs universités appartenant à différentes disciplines (sociologie, économie, droit, communication, sciences de l’éducation, design). ICCA est aussi un lieu de dialogue avec les organismes professionnels et les acteurs industriels des secteur de la culture et des arts. ICCA est un programme de recherche financé par le programme « Investissement d’Avenir ».

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EnsadLab Displays – www.displays.ensadlab.fr
Coordination Thierry Fournier & J. Emil Sennewald
Etudiantes-chercheuses 2018-2019 : Bettina Blanc-Penther, Inés Moreno, Fanny Terno

Image : courtesy Claude Lévêque, Cérémonie, dispositif in situ dans un appartement de La Maladrerie, CAPA – Centre d’Arts Plastiques d’Aubervilliers, 2017. Photographie Julie Joubert / ADAGP.

2018-2019 : Bettina Blanc-Penther et Fanny Terno, nouvelles étudiantes-chercheuses EnsadLab Displays

EnsadLab Displays est heureux d’accueillir Bettina Blanc-Penther et Fanny Terno, nouvelles étudiantes-chercheuses EnsadLab Displays en 2018-2019.

Bettina Blanc-Penther est artiste plasticienne. Diplômée du Fresnoy – studio national des arts contemporains en 2018, elle est titulaire d’un DNSEP à l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (Paris) en 2015, après des études de Lettres Modernes à l’université Paris IV La Sorbonne.

Fanny Terno est artiste plasticienne. Elle est titulaire en 2018 du DNSEP à l’École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles. Elle a réalisé en 2016-2017 un Semestre d’échange au Japon, à la Kyoto art and design university, section photographie et art contemporain, sous la direction de Tadashi Ono. Elle est diplômée de l’École supérieure d’arts appliqués Duperré, Paris en 2014.

24-03-2018 – Rencontre : Machinal, Fabienne Grasser-Fulchéri & Thierry Fournier

Dans le cadre de l’exposition personnelle Machinal, Thierry Fournier
Villa Henry, Nice
Commissaire d’exposition Isabelle Pellegrini
Du 25 mars au 28 avril 2018

Isabelle Pellegrini présente Machinal à la Villa Henry, une exposition personnelle de Thierry Fournier qui fait suite à son accueil en résidence pour la création de En Vigie, associée ici à trois autres œuvres.

Une rencontre était organisée le 24 mars en présence de Thierry Fournier, Isabelle Pellegrini et Fabienne Grasser-Fulchéri, commissaire d’exposition et critique d’art, directrice de l’Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux. Enregistrement intégral :

Aujourd’hui, de nombreuses images ne sont plus produites en relation immédiate avec l’œil humain, mais réalisées de manière autonome par des machines et des programmes. La plupart de ces « visions assistées » se déploient dans le domaine militaire ou sur le web (Google, Apple, Facebook…), la détection et l’anticipation du comportement employant souvent des moyens similaires à des fins sécuritaires ou mercantiles. Ces « machines intelligentes » analysent les images mais peuvent aussi réaliser des actions autonomes, comme dans le cas des drones. Dans ce contexte, comment se définit encore notre propre regard et où se place notre responsabilité ? Quel est notre rôle lorsque nous avons affaire à des systèmes qui ne prolongent plus seulement notre propre visée mais l’anticipent, voire s’y substituent ? Attendons-nous des machines qu’elles regardent à notre place – voire qu’elles nous regardent et nous définissent ? Que cherche-t-on à voir (ou à ne pas voir) à travers elles ?

La démarche de Thierry Fournier pose fréquemment l’hypothèse fictionnelle que les choses (objets, paysage, réseau, machines…) seraient dotées d’une vie propre, en instaurant des situations de déplacement ou de confrontation avec elles. Avec l’exposition Machinal, il fait dialoguer quatre œuvres où notre regard est indissociable de celui de ces appareils. Le terme de machinal désigne ici aussi bien une pensée qui ne prêterait plus attention à son objet (ou dont l’attention serait absorbée et captée par des dispositifs, comme sur internet) – que le regard produit par les machines elles-mêmes, de manière autonome : machinal comme on dirait animal. Les cadres classiques du regard comme la perspective et l’horizon se redéfinissent alors comme un territoire partagé, voire négocié, entre notre propre vision et celle que des dispositifs déploient sur le monde et sur nous-mêmes.

03-2018 – Exposition : Andrés Baron, Mirror travelling, Cité internationale des arts, Paris

Andrés Baron
Mirror travelling
Exposition personnelle
Cité internationale des arts, Paris
Commissaire d’exposition Thierry Fournier

Du 16 mars au 7 avril 2018
Galerie de la Cité internationale des arts, 18, rue de l’Hôtel de Ville, 75004 Paris

La Cité internationale des arts présente Mirror Travelling, première exposition personnelle de Andrés Baron en France, qui réunit un ensemble d’œuvres créées par l’artiste entre 2016 et 2018 : films, vidéos, impressions, objets.

Né à Bogotá (Colombie) en 1986, Andrés Baron vit et travaille à Paris. S’appuyant principalement sur la photographie et le film mais aussi sur une production d’objets, sa pratique a notamment pour caractéristique de ne pas en dissocier les sujets selon les médiums, mais au contraire de cultiver leur circulation entre différents espaces de représentation. Des portraits dont les regards et la corporéité sont très présents, empruntant parfois aux stéréotypes des magazines, des éléments naturels (paysages, fruits, ciels…) constituent les motifs récurrents d’un regard qui multiplie les situations de vision comme pour en percer l’intensité. La photographie d’un paysage, pliée ensuite sur le bord d’une table, devient l’objet d’une performance filmée. L’image d’une poire coupée sur un fond blanc est réinjectée dans une photographie, tenue par une femme qui en réactive la promesse de sensualité… Dans ces circulations se joue alors aussi le passage du fixe au mouvement, d’un objet à sa représentation plane puis à la disposition de celle-ci dans un espace, à travers les figures récurrentes du pli, de la rotation, du recadrage et du miroir.

Cependant, la variation des situations ne provoque pas seulement une modification de perception des sujets : c’est l’espace même de la prise de vue qui est chaque fois impliqué, à travers un travail spécifique sur la frontalité des poses, des espaces et des regards qui, associée à une présence constante de la planéité de l’image (qu’elle soit filmique ou photographique), peut parfois évoquer les formes caractéristiques de l’art antérieures à la perspective. En outre, les œuvres d’Andrés Baron sont structurées par un ensemble de choix esthétiques (lenteur des plans, frontalité ou circularité des mouvements d’appareils, étirement des musiques, clarté lumineuse, juvénilité des modèles, ambiguïtés de genre, regards face caméra) qui accentuent la « présentation » de ces corps à l’image. Dans ce sens, à travers leurs dispositifs frontaux ou circulaires, leur absence de narration et leur artificialité délibérée, les films 36 rue d’Ulm, Mirror Travelling, Printed Sunset ou Bettina et fond blanc ouvrent un champ d’une grande ambiguïté, où les sujets filmés paraissent toujours conscients des représentations auxquelles ils participent et des codes qui les animent.

Ainsi, bien qu’employant les formes apparemment classiques du film 16 mm, de la vidéo et de la photographie, le travail d’Andrés Baron témoigne d’une relation à l’image bien postérieure à ces médiums, reconfigurée par les écrans et les réseaux et consciente de leurs effets de surface : toujours face à l’image, mais lui échappant sans cesse.

Thierry Fournier, janvier 2018

02-2018 – Collection publique : Collection Artem, Nancy, nouvelles aquisitions d’œuvres

Conçu et coordonné par Thierry Fournier et Jean-François Robardet (artistes et curateurs), le projet Collection est la première collection publique en école d’art, à l’ENSAD Nancy.

Le 16 février 2018, les œuvres de Juliette Hippert, Clara Sobieski et Alexandre Villevandre ont été sélectionnées pour intégrer la Collection Artem, première collection publique dans une école d’art en France, à l’École nationale supérieure d’art et de design de Nancy.

Les œuvres ont été choisies par un comité d’acquisition indépendant composé de Maude Maris et Stéphane Thidet (artistes) et Raphaëlle Friot (coordinatrice Artem, secrétaire générale Artem-Nancy), parmi une présélection exposée en février 2018 avec des œuvres de Pierre André, Quentin Gaudry, Mathilde Gérard, Juliette Hippert, Élodie Paupe, Cécile Pétry, Rémy Pommeret, Louison Rivière, Clara Sobieski, Tiphaine Stainmesse, Marianne Thibault, Marina Uribe et Alexandre Vilvandre.

Conçu et coordonné par Thierry Fournier et Jean-François Robardet (artistes et curateurs), le projet Collection s’inscrit dans le cadre de l’Alliance Artem, qui réunit l’École nationale supérieure d’Art et de Design de Nancy, Mines Nancy et ICN Business School. Il a été mené par l’atelier Artem Collection, coordonné par les deux artistes, qui réunit 15 étudiant·es des trois écoles. L’atelier a invité tout·es les étudiant·es de l’école d’art qui le souhaitaient (4e et 5e année) à leur présenter leurs travaux et a sélectionné certains d’entre eux pour l’exposition. Le comité d’acquisition a rencontré les artistes et sélectionné quatre œuvres qui ont fait l’objet d’un achat par Artem. Ces acquisitions sont financées par Artem, Artem Entreprises et l’ENSAD Nancy.

Collection Artem permet à la fois de soutenir les travaux des jeunes artistes dès leur début de carrière, d’inscrire l’action d’Artem dans la durée, tout en constituant un fonds susceptible de se valoriser à long terme. Il introduit au sein d’une école d’art une réflexion et un débat sur les mécanismes de soutien auxquels les jeunes artistes seront confronté·es ultérieurement. 

Atelier Artem Collection 2018 : Thierry Fournier, Jean-François Robardet (artistes et curateurs, coordinateurs), Mathilde Arnal, Alix Bardy, Victoria Clemens, Nabila Halim, Fabien Karp, Pauline Quille, Gil Zinck (ENSAD), Benoît Fergelot, François Fotré, Hirvin Pena-Pitra (Mines Nancy), Mathilde Borges, Léa Coudray, Alice Devès, Manon Fontaine, Jade Nguyen-Choleau (ICN Business School)

École nationale supérieure d’art et de design de Nancy
1 place Charles Cartier-Bresson 54000 Nancy – www.ensa-nancy.fr

Facebook, Instagram, Twitter : collectionartem

03-02-2018 – Journée d’études : INHA, L’Artiste et le commissaire, intervention de Thierry Fournier

Thierry Fournier participe à la journée d’étude « L’artiste et le commissaire, formations, lieux, expositions : partage d’expériences » le 3 février 2018 à l’INHA.

Cette journée d’étude vise à interroger les expériences d’une nouvelle génération de jeunes artistes et professionnel·les de l’art contemporain en matière de formation artistique et curatoriale, de lieu et d’écriture de l’exposition. Organisée par les étudiant·es du master « L’art contemporain et son exposition » de Sorbonne Université dans le cadre d’un partenariat avec l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, elle constitue un outil et jalon de cette collaboration, qui se prolongera par l’organisation d’une exposition avec les artistes de cette école.

Écoles d’art, apprentissage autodidacte, enseignement français ou international, post-diplômes, le panel des choix en matière de formation est multiple. Alors que les écoles d’art semblent être devenues un passage obligé pour les futur·es artistes, et que les formations professionnelles de curating se sont multipliées, la récurrence de certains modèles mérite d’être questionnée. La vitalité de la création contemporaine peut se forger en dehors des institutions muséales, notamment dans les centres d’art, lieux associatifs et galeries qui constituent autant de plateformes d’expérimentation artistique. Ces structures ont des fonctionnements variés et rencontrent des contraintes matérielles et économiques qui les incitent à repenser les modalités de l’exposition.Conçues par des commissaires, artistes, designers graphiques ou scénographes, les expositions sont élaborés par des acteurs·rices aux profils variés et aux statuts perméables. La mise en commun de ces compétences donne naissance à de nouvelles formes d’écritures, parfois collectives, qui repoussent les limites de l’exposition et en diversifient les formes.

2017-2018 : Inés Moreno, nouvelle étudiante-chercheuse Displays

EnsadLab Displays est heureux d’accueillir Inés Moreno comme étudiante-chercheuse en 2017-2018.

Artiste plasticienne, Inés Moreno est diplômée des Beaux Arts de Madrid (Facultad de Bellas Artes, Universidad Complutense de Madrid) et titulaire en d’un Master 2 Recherche – Histoire et esthétique de la danse (Mémoire: Danse et exposition) à l’Université Paris VIII.

Elle a suivi le post-diplôme Ex.e.r.ce, formation professionnelle d’artiste Chorégraphe sous la direction de Xavier Le Roy et Mathilde Monnier au  Centre Chorégraphique National de Montpellier Languedoc-Roussillon. Entre 2010-2012, elle a suivi les cours de doctorat en Histoire de l’art contemporain et culture visuelle au Centro de Estudios du Museo Reina Sofia.

Documenta 14 : une interview de Paul B. Preciado par Ingrid Luquet Gad

fredericianum

Organisée cette année en Allemagne et en Grèce, la 14e Documenta, l’une des plus importantes manifestations d’art contemporain, met en lumière une Europe déchirée en son axe Nord/Sud. Curateur des programmes publics de la Documenta, le philosophe et activiste Paul B. Preciado nous raconte son expérience à Athènes.

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2017 – Conférence, Thierry Fournier, IMéRA Marseille : Exposition, une nouvelle forme d’écriture ?

Table-ronde dans le cadre du cycle Recherche, art, pratiques numériques #10
Mercredi 15 février 2017, 10h00-12h30
IMéRA, 2 place le Verrier, 13004 Marseille

Exposition, une nouvelle forme d’écriture ?

Avec Manoel Pénicaud (anthropologue, Institut d’ethnologie méditerranéenne européenne et comparative, AMU-CNRS). Thierry Fournier (artiste et curateur, co-coordinateur du programme de recherche EnsadLab Displays, Ensad, Paris) et Denis Chevallier, ethnologue et commissaire d’exposition (MuCEM)

Comité d’organisation : Jean Cristofol (Ecole Supérieure d’Art d’Aix en Provence), Jean-Paul Fourmentraux (Centre Norbert Elias, CNRS/AMU/EHESS), Cédric Parizot (IREMAM, CNRS/AMU) et Manoël Penicaud (IDEMEC, CNRS/AMU).

1. Mise en abîme du processus d’exposition du religieux, par Manoël Pénicaud, anthropologue (IDEMEC-CNRS-AMU)

Anthropologue et co-commissaire de l’exposition « Lieux saints partagés », je propose une réflexion d’ensemble sur l’itinérance de ce projet à Marseille (MuCEM), Tunis (Bardo) et Paris (MNHI), puisque chaque étape implique une réécriture (« hétérographie ») et une nouvelle scénographie. Comment mettre en scène le religieux qui est lui-même mis en scène et chorégraphié par les croyants, telle est la mise en abyme qui sera questionnée. Je présenterai les différents dispositifs numériques, audiovisuels et interactifs mis en œuvre dans cette série d’expositions consacrées aux sanctuaires fréquentés par des fidèles de religions différentes autour de la Méditerranée.

2. Vies d’ordures : comment exposer l’économie des déchets, par Denis Chevallier, ethnologue et commissaire d’exposition (MuCEM)

Conservateur général du patrimoine et ethnologue, Denis Chevallier est aussi l’un des commissaires de la future exposition du MuCEM : « Vies d’ordures, de l’économie des déchets», qui ouvrira le 21 mars prochain. Cette exposition abordera à travers la question des déchets, leur nature, leur provenance, leur traitement, leur valeur, la grave crise écologique qui touche notre planète. Appuyé sur des enquêtes ethnologiques, l’exposition s’attardera sur les lieux, les gestes, les hommes des déchets. En prenant acte des mobilisations politiques, technologiques, citoyennes en cours l’exposition sera une occasion de plus d’alerter sur l’ampleur et les conséquences d’une catastrophe déjà présente et de présenter quelques solutions. Denis Chevallier livrera donc in vivo le processus de réflexion, de sélection et d’arbitrage qui prévaut dans la mise en exposition d’un sujet de société, en évoquant en s’arrêtant particulièrement sur les dispositifs numériques et audio-visuels prévus.

3. Recherche par l’exposition et condition post-numérique, par Thierry Fournier, artiste et commissaire d’exposition (EnsadLab Displays, Ensad, Paris)

Alors qu’aujourd’hui la condition d’exposition qualifie aussi bien celle de l’art que celle des personnes dans un environnement numérique, et que l’expérience des œuvres est confrontée à une logique de surexposition généralisée, comment l’exposition peut-elle constituer aujourd’hui un moment spécifique d’expérience, d’interrogation et de critique ? Thierry Fournier évoquera ces enjeux et sa démarche de commissaire à travers plusieurs exemples d’expositions récentes et les directions de travail du groupe de recherche Displays.

*

Ce séminaire transdisciplinaire s’intéresse aux perturbations productives que génèrent les collaborations entre les chercheurs en sciences humaines et les artistes dans le domaine du numérique. Il s’inscrit dans la suite des réflexions et des expérimentations que nous avons menées à l’IMéRA dans le programme antiAtlas des frontières depuis 2011 tout en élargissant notre questionnement au-delà de la seule question des frontières.

Dans le domaine des sciences humaines et sociales, le recours aux pratiques numériques conduit à de nombreux bouleversements que ce soit dans la collecte, la production et le traitement de données, ainsi que l’élaboration de nouvelles formes de narration et d’édition. Le tournant numérique conduit les chercheurs à reconsidérer leurs méthodes, leurs catégories, leurs paradigmes, leurs orientations théoriques, leurs objets, leurs formes de labellisation et les cadres des champs disciplinaires. D’ailleurs, compte tenu des collaborations toujours plus nombreuses qu’implique le recours au numérique entre d’un côté les sciences humaines et de l’autre les sciences exactes et expérimentales, il semble plus pertinent de parler de Digital Studies que Digital Humanities.

Dans le domaine de l’art, le numérique ouvre également des champs de pratiques radicalement nouveaux. Il transforme la relation des artistes aux outils qu’ils utilisent et aux connaissances qu’ils convoquent, produisent ou questionnent. Il transforme le statut et les formes des œuvres. En introduisant de nouvelles modalités pour assurer leur circulation, il modifie également leur relation avec le public. Le numérique bouleverse la place de l’auteur qu’il place dans une relation dynamique par rapport aux flux d’information, de circulation des images, des sons et des formes. Il donne ainsi une nouvelle importance à l’invention de dispositifs dans lesquels ces formes sont données à l’expérience, ouvrant d’infinies possibilités d’interaction avec l’œuvre. Il donne enfin une nouvelle dimension au travail collectif, à des formes diverses de collaborations, d’échanges et de contributions. D’une façon générale, on peut dire que le numérique déplace les pratiques artistiques et conduit à réfléchir autrement les relations entre arts et sciences.

Ce séminaire rassemblera des chercheurs en sciences humaines (sociologues, anthropologues, politologues, géographes, historiens, littéraires), en sciences dures (informaticiens, physiciens, mathématiciens, etc.), des artistes (designers, hackers, programmeurs, média tactique, etc.) ainsi que des professionnels (industriels, chargés de communication, etc.). Notre objectif est de favoriser des croisements, des emprunts et des déplacements qui seront propices à l’identification de nouvelles pistes de réflexion et de recherche, voire à la mise en œuvre d’expérimentations collaboratives.
Chaque mois, des participants seront invités à présenter leurs expérimentations d’outils numériques de collecte (applications mobiles, capteurs oculaires, systèmes SIG, etc.) ou d’indexation et de traitement des données recueillies (bases de données, systèmes de visualisation ou de sonification, etc.). Certains feront part de leurs explorations de dispositifs d’écriture et de modélisation de la connaissance (jeux vidéo, machinima, web documentaires, etc) ou encore de nouvelles formes d’édition électroniques.

Trois types de questions seront développés.

1) Il s’agira tout d’abord de voir comment, et jusqu’à quel point, ces pratiques et instruments transforment notre rapport au monde, nos méthodes de recherche, la construction de nos objets, la modélisation et la diffusion de notre connaissance et de nos oeuvres.

2) Nous nous interrogerons aussi sur l’impact des processus collaboratifs qu’impliquent les pratiques numériques entre chercheurs, artistes et professionnels. L’objectif est d’évaluer les apports que chaque démarche (scientifique, artistique, professionnelle) apporte aux autres.

3) Nous verrons enfin comment ces processus collaboratifs bouleversent les champs disciplinaires, les points de vue et les formes d’autorité qui organisent notre recherche et notre pratique et conduisent à repenser de manière créative de nouvelles formes de rencontre entre les disciplines scientifiques et entre celles-ci et les non-spécialistes.

Commençant en janvier 2016, ce séminaire fonctionnera selon un rythme de rencontres mensuelles, d’une durée de trois heures.

Partenariats :
IMéRA, Institut d’études avancées d’Aix-Marseille (AMU)
Centre Norbert Elias (CNRS/EHESS/AMU)
Institut de Recherche et d’Etudes sur le monde arabe et musulman (CNRS/AMU)
Ecole Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence
Institut d’Ethnologie Mediterranéenne Européenne et Comparative (CNRS/AMU)

Flora Katz – En manque de rêve

Retour sur la 9e biennale d’art contemporain de Berlin, avec une série de 3 critiques par Flora Katz parues en juin 2016 dans le magazine Mouvement. Sous le commissariat du collectif new-yorkais DIS, la Biennale transpire l’esprit d’une ville en prise avec les réalités du système néolibéral. Quelles formes curatoriales, quelles productions artistiques en seraient donc l’image et que disent-elle de notre temps ?

Source : En manque de rêve – mouvement.net

2016 – Catalogue : Comment bâtir un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard

« Comment bâtir un uni­vers qui ne s’effon­dre pas deux jours plus tard », dont le titre est tiré d’un texte de l’auteur de Science-Fiction Philip K. Dick, est un cycle de trois expo­si­tions, déve­loppé lors d’une année de rési­dence de com­mis­sa­riat à la Maison Populaire de Montreuil, en 2016. Constitué de trois volets, il inter­roge notre rela­tion au monde, sa concep­tion, sa per­cep­tion, et le rôle qu’on se prête à y jouer.

La pre­mière expo­si­tion, « Simulacres », s’enquiert de notre appré­hen­sion du réel et de la réin­ter­pré­ta­tion que nous fai­sons de celui-ci, comme une réabs­trac­tion du monde. La seconde, « Relativités », inves­tit la per­cep­tion de l’espace et ses rico­chets sur notre per­cep­tion du temps, phy­si­que d’une part, psy­cho­lo­gi­que de l’autre. L’ultime volet, « Entropies », sonde les effets du temps sur le déploie­ment de l’espace, leurs mani­fes­ta­tions et leurs consé­quen­ces.

Les accom­pa­gnant et pro­lon­geant leurs réflexions, trois tables rondes, modé­rées par l’artiste et com­mis­saire d’expo­si­tion Thierry Fournier, ont été orga­ni­sées durant le cycle, avec les inter­ven­tions cri­ti­ques de Marion Zilio, Emil J. Sennewald et Ingrid Luquet-Gad, ainsi qu’une série de per­for­man­ces et de ren­contres. Enfin, le cycle a donné lieu à la publi­ca­tion du pré­sent cata­lo­gue, pré­facé par Thierry Fournier, artiste et commissaire d’expositions, co-responsable du groupe de recherche EnsadLab Displays, Ensad.

DESCRIPTIF

Catalogue d’expo­si­tion, Centre d’art de la Maison Populaire, Montreuil,
Direction éditoriale : Marie Koch et Vladimir Demoule
Editions Maison Populaire et Nouvelles Editions Scala, Paris, 2016.
160 pages
Prix : 19 €
Langue fran­çaise
ISBN : 978 2-35988-178-3

Artistes : Matteo Bittanti, Pierre-Laurent Cassière, Eva Chettle, Alain Damasio, Maxime Damecour, David Delruelle, Alix Desaubliaux, Magali Desbazeille, Côme Di Meglio, Evelina Domnitch, Félicie d’Estienne d’Orves, Harun Farocki, Malachi Farrell, Irene Fenara, Colleen Flaherty, Dmitry Gelfand, Joe Hamilton, Nandita Kumar, Pierre-Jean Lebassacq, Eliott Paquet, Matthias Pasquet, Emilie Pitoiset, Floriane Pochon, Daniel Spoerri, Édouard Sufrin, The LP Compagny, Flavien Théry, Thomas Tronel-Gauthier, Davey Wreden et Miao Xiaochun.
Auteurs : Préface de Thierry Fournier et textes de Marie Koch et Vladimir Demoule.

Intervenants pro­gram­ma­tion asso­ciée : Annabelle Ameline, Aurèle & Louis Castel, le col­lec­tif Miracle (Benjamin Efrati, Alain Damasio, Magali Desbazeille, Marin Esteban, Wassim Halal, Noel Sarlaw et Diego Verastegui), Thierry Fournier, Pierre-Jean Lebassacq, Ingrid Luquet-Gad, Jean-Marie Ozanne, Floriane Pochon, Anne Roquigny, J. Emil Sennewald, The LP Company (Laurent Schlittler & Patrick Claudet), Miyö Van Stenis, Édouard Sufrin et Marion Zilio.

© Crédit pho­to­gra­phi­que de la cou­ver­ture : Aurélie Cenno

Joshua Simon: Neomaterialism, The Commodity and the Exhibition

In recent years, in addition to critiques of the market and of the cycles of exploitation enacted by commodity exchange, a new set of sensibilities has been introduced in critical contemporary art, dealing with the ways in which the commodity and its surrounding economy activate us. One can say that the commodity is only really true to itself as art, and thus the exhibition becomes a format that enables us to see the commodity as it is. In order to understand objects, we must first acknowledge that every artwork is first and foremost a commodity.

Joshua Simon: Neomaterialism, The Commodity and the Exhibition

28-11-2016 – Rencontre, Carism, Paris 2 : Définitions et discussions autour de l’art numérique

Rencontre : définitions et discussions autour de l’art numérique
CARISM – IFP-Université Paris II, 28 novembre 2016

Avec Anne Gagnebien (LABSIC, Univ Paris 13) et Thierry Fournier (EnsadLab Displays)
Organisation et modération : Flore Di Sciullo et Anastasia Choquet, doctorantes

http://carism.u-paris2.fr

Revue Appareil : Lyotard et la surface d’inscription numérique

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Nous avons voulu dans ce numéro consacré à Jean-François Lyotard mettre en valeur des aspects mal connus ou inconnus de son œuvre : l’exposition « Les Immatériaux » qui a ouvert la réflexion sur la rupture entre l’ère de l’écriture projective (à laquelle nous appartenons encore par bien des côtés) et l’ère de l’écriture numérique.

Source : 10 | 2012 Lyotard et la surface d’inscription numérique

10-2016 – Tables rondes, Maison Populaire de Montreuil : Comment bâtir un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard

Tables rondes autour du cycle d’expo­si­tions « Comment bâtir un uni­vers qui ne s’effon­dre pas deux jours plus tard » et des œuvres pré­sen­tées dans chacun des trois volets d’expo­si­tion, en pré­sence des cura­teurs Vladimir Demoule et Marie Koch.

Conception et modération Thierry Fournier, artiste, cura­teur et res­pon­sa­ble du groupe de recher­che Displays, EnsadLab / PSL, en partenariat avec EnsadLab.

Table-ronde 01 : Les lieux de l’œuvre – le 18/03/2016 avec Marion Zilio, doc­teure en Esthétique, Sciences et Technologies des Arts, dans le cadre de la pro­gram­ma­tion du pre­mier volet d’expo­si­tion « Simulacres ».

Table-ronde 02 : Mémoires et tem­po­ra­li­tés – le 17/06/2016 avec J. Emil Sennewald, cri­ti­que d’art, ensei­gnant et jour­na­liste, lau­réat du Prix AICA France de la cri­ti­que d’art en 2016 et co-responsable du groupe de recherche EnsadLab Displays, dans le cadre de la pro­gram­ma­tion du second volet d’expo­si­tion « Relativités ».

Table-ronde 03 : Entropies – le 11/10/2016 avec Ingrid Luquet-Gad, jour­na­liste et cri­ti­que d’art, dans le cadre de la pro­gram­ma­tion du troi­sième et der­nier volet d’expo­si­tion « Entropies ».

Entretiens avec Anthony Masure

En deux courtes interviews, du design des programmes à l’émancipation d’une culture post-numérique, du code à la poésie et de Simondon à Pierre-Damien Huyghe en passant par Yves Bonnefoy, Anthony Masure soulève beaucoup de questions directement liées aux recherches de Displays. A suivre !

Source : Entretiens-Anthony Masure

5e Biennale Les Ateliers de Rennes : Incorporated!

Incorporated!
5e édition des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain
1er octobre – 11 décembre 2016

Incorporated! propose une image arrêtée, celle d’un monde régi par l’économie, par les crises instituées en système, par les flux d’information, et dont les contours deviennent sans cesse plus flous : technologies et relations, consommateurs et produits deviennent interchangeables, et les frontières qui séparaient l’individu et le collectif, le privé et le public, le singulier et le multiple, se sont depuis longtemps dissoutes.

François Piron, commissaire d’exposition de cette 5e édition des Ateliers de Rennes, invite une trentaine d’artistes divers dans leurs pratiques artistiques, démarches créatives et origines géographiques. Un accent particulier est mis sur la production d’œuvres nouvelles et l’exposition d’ensembles importants, à caractère rétrospectifs ou réalisés spécialement. Il a également souhaité développer un projet artistique d’envergure, sous la forme d’un parcours dense d’expositions définies en complicité et partenariat avec les lieux et acteurs invités à participer. Dix structures sont ainsi associées à la biennale à Rennes, auxquelles s’ajoutent deux lieux en Bretagne (à Brest et Saint-Brieuc).

Commissaire : François Piron

Source : Les Ateliers de Rennes

Share Lab: Facebook Immaterial Labour and Data Harvesting

This is the first story in an investigation trilogy titled Facebook Algorithmic Factory, created with the intention to map and visualise a complex and invisible exploitation process hidden behind a black box of the World’s largest social network.

Source : Immaterial Labour and Data Harvesting | Share Lab

Les Contemporains

Pour une approche critique croisée de la littérature et des arts contemporains, ce carnet invite à reconsidérer les nouvelles formes de littérature à travers le prisme de l’esthétique (et réciproquement).

Le carnet a pour but de faire état de l’avancée des travaux menés dans le cadre du séminaire, de rassembler les références à même de délimiter des zones de contact entre productions littéraires et artistiques aujourd’hui et les nouvelles formes de textualités qui en découlent. La somme du carnet permet donc d’établir un corpus à la fois littéraire, visuel et théorique sur ce champ émergent afin de le poser comme objet de réflexion et d’étude. En plus des comptes rendus réguliers des séances, le carnet permet de relayer les événements liés à l’approche croisée de la littérature et des arts contemporains (colloques, journées d’études, publications, rencontres, expositions, etc). (…)

Cette rencontre du littéraire et du visuel aboutit à une poïétique qui se manifeste, dans le champ des arts, sous forme de fragments, de fictionnalisations hybrides ou de rapports incomplets en attente d’une reconstruction mentale. Elle aboutit à de nouvelles modalités fictionnelles et visuelles dont le discours culturel, théorique et épistémologique reste à construire pour ces 50 années de « contemporanéité ».

Source :Présentation | Les Contemporains

McKenzie Wark – Issues in 21c Critical Theory

Below is the course MacKenzie Wark offers in the Liberal Studies Masters program at the New School for Social Research this semester. There’s links below to (most of) the blog posts that will serve as lecture notes.

How might twentieth century texts in critical theory be of use in thinking about twenty-first century issues and problems? Do we need to read the accepted classics differently? Are there neglected works that might be more relevant to today’s concerns. We shall cover a wide range of theory topics, including the political, technology, culture and media. All with an eye to getting a grounding in a world where technology has gone digital, where power and influence has shifted away from ‘the west’, and where the Anthropocene scrambles our accepted notions of culture and nature. The course provides a platform for articulating forward-looking reach questions to established literatures.

Source : Issues in 21c Critical Theory | Public Seminar

Libre Graphics Research Unit

The Libre Graphics Research Unit is a traveling lab where new ideas for creative tools are developed. Its diverse activities range from the practical to the theoretical via writing, research meetings, experimental prototyping, conferences and workshops. The Research Unit is an initiative of four European media-labs actively engaged in Free/Libre and Open Source Software and Free Culture. This cross-disciplinary project involves artists, designers and programmers and is developed in dialogue with the Libre Graphics community.

Bazaar Compatible Program

bcp#125

Beyond the White Cube and the quest for autonomy and specificity that characterized the history of modern and contemporary art, the latest practices of art are implementing strategies of infiltration, immersion and encryption. Compatibility has become the first criterion of the aesthetic of downloadables forms.

This program is designed to explore new formats compatibles now developed by the artists in a global networked culture.

Source : Bazaar Compatible Program

Suspended Spaces

Suspended spaces is an independent collective, set up above all with the desire to work together and with other artists and international researchers. It exists since 2007. It is based in Paris, Caen, Berlin.

Jan Kopp was born in 1970 in Frankfurt and lives in Paris and Rome. He is represented by the gallery Marion Meyer (Paris). He has exhibited in 2011 at the Abbey of Maubuisson and in 2012 at at the CRAC Alsace, the Fresnoy, the Collège des Bernardins (Paris), the Frac Alsace. Jacinto Lageira is a philosopher, professor in Aesthetics at the Université de Paris 1 (Panthéon-Sorbonne). Daniel Lê was born in 1961 in France, he lives in Paris. He is an artist and teaches visual arts at the Université Picardie Jules Verne (Amiens, France). Françoise Parfait is professor of visual arts and new media at the Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, and an artist. Eric Valette  is a lecturer in visual arts at the Université Picardie Jules Verne (Amiens, France) and an artist. He lives in Paris. websiteAre also members of the association Suspended spaces, Kader Attia, Marcel Dinahet, Maïder Fortuné, Valérie Jouve.

Source : http://www.suspendedspaces.net

C-E-A, Association des commissaires d’exposition en France

Copyright : Salim Santa Lucia

L’association C-E-A / Commissaires d’exposition associés conduit une action d’information et de promotion de l’activité de commissaire d’exposition sur le territoire français et vers l’international afin de développer les opportunités de travail pour ses professionnels. Elle élabore, en concertation avec les partenaires publics, des modalités de diffusion au niveau territorial, national et international, du savoir-faire des commissaires résidant en France. Ainsi, elle entend susciter chez les prescripteurs du monde artistique et culturel le désir de créer des dispositifs permettant aux commissaires d’exposition de développer et mettre en œuvre leurs projets avec les artistes (bourses, résidences, appels d’offre, etc.).

Dans cette optique ses objectifs sont les suivants:

> Fédérer les commissaires pour constituer une force de proposition auprès des instances décisionnelles, des organismes publics et des institutions de coopération internationale ;

> Structurer l’activité du commissariat d’exposition pour, aux côtés des autres corps de métiers qui le constituent, participer au mouvement de structuration du champ des arts plastiques ;

> Rendre visible l’action des commissaires d’exposition en France ;

> Initier et conduire des projets susceptibles de développer l’activité des commissaires en France et celle des commissaires résidant en France en direction de l’international ;

> Nourrir une réflexion sur les paramètres et les enjeux du commissariat d’exposition.

Source : C-E-A | Le site de l’association des commissaires d’exposition en France

L’École du Magasin, Grenoble

1645798L’École du MAGASIN, fondée en 1987, constitue le pôle de formation du MAGASIN – Centre National d’Art Contemporain. Premier programme de formation aux pratiques curatoriales en Europe, elle est conçue pour procurer un environnement professionnel associant rigoureusement recherche et pratique. Durant neuf mois, les participants sont immergés dans l’environnement du centre d’art, bénéficiant ainsi d’une approche concrète des pratiques curatoriales et d’un cadre professionnel pour l’organisation de leur projet. En constante réflexion, l’École interroge le devenir des pratiques curatoriales et accompagne les jeunes professionnels de l’art face aux enjeux auxquels ils sont confrontés.

Source : MAGASIN

Independent Curators International

ICI

Independent Curators International (ICI) produces exhibitions, events, publications, research and training opportunities for curators and diverse audiences around the world.

Established in 1975, ICI is a unique organization that focuses on the role of the curator as a contextualizing force for contemporary art, and one that develops infrastructure for contemporary artists and art discourse in different contexts throughout the world. ICI connects emerging and established curators, artists, and art spaces, into collaborative networks that are relevant regionally and inscribed within an international framework.

Source : Independent Curators International

Tate, The white cube and beyond

In an age when installations, art environments, ‘scatter art’ and large-scale mixed media works are the norm, the traditional confines of the museum and art gallery spaces are continually under scrutiny. As a natural consequence, the methods of displaying art have transformed, but as three specialists in their field acknowledge here, historically there was more to a museum display than crowded pictures and pot plants, and this history is worth bearing in mind today.

Source : The white cube and beyond | Tate

Art Speaks For Itself

Since the end of the avant-gardes, or the beginning of postmodernism, contemporary art has taken countless directions, with no hierarchy. This has allowed for a certain equilibrium in the development of a great variety of artistic, as well as critical and curatorial, talents. It seems to me that this balance is dangerously challenged by the ever-increasing intervention of major players from the commercial sphere. For them, art is at once a device that enables tax relief but mostly, a marketing tool. Alongside the rise of the figure of the artist as curator, this interventionism contributes to establishing the domination of only one of the numerous currents of art today. This current is at crossroads between conceptual art, abstraction and design. Albeit very honourable, this wave produces artworks which are knowingly devoid of societal commentary and allows for the application of any discourse. The promoted artworks, and the artists themselves, are then reduced to being notes on a musical score written by others. This shift is global and follows the move towards planetary standardisation of modes of consumption wanted by the big players in the commercial sector who are always seeking large scale economies.

Source : Art Speaks For Itself | NEWS & ACHIEVEMENTS

Lucile Haute / Archée : Recherche-création dans les écoles d’art et institutions françaises

Voici quarante ans que furent créés les départements d’arts plastiques dans les universités françaises, ouvrant un espace pour une spécificité méthodologique, distincte des sciences de l’art, de l’histoire de l’art ou de l’esthétique, revendiquant une recherche par et pour la pratique. De 1998 à 2010 en Europe, le processus de Bologne a uniformisé l’espace de l’enseignement supérieur notamment à travers la réforme Licence – Master – Doctorat, dite LMD. Dans ce contexte, certaines écoles d’art ont mis en place des cycles de recherche en art et en design, alors ne décernant pas de diplômes.

Lire l’article : http://archee.qc.ca/ar.php?page=article&no=518

Art Basel’s Marc Spiegler explains digital art

How do you auction an algorithm? Or hang an Instagram portrait? Would Dali have loved VR? Four pioneering digital art gallerists, discuss all this and more in a live group chat, chaired by CNN Style’s guest editor Art Basel Global Director Marc Spiegler.

Source : Art Basel’s Marc Spiegler explains digital art

HKW | Nervous Systems

Can our inner thoughts be transmitted by our eye movements? Can our future actions be predicted by our current behavior? Julien Prévieux’s film Patterns of Life enacts more than a century of evolving technologies in tracking human behavior, from reorganizing the factory floor to today’s “activity-based intelligence” in the “war on terror.”

Source : HKW | Nervous Systems

Rencontres du Master Expo-Muséographie

Lieu de mémoire, s’il en est, le musée semble paradoxalement assez démuni lorsqu’il s’agit d’appréhender et d’entretenir sa propre histoire. Certes, beaucoup d’institutions ont entrepris d’écrire des ouvrages relatant les étapes franchies depuis leur création, en revanche l’archivage des éléments relatifs aux expositions est plus incertain. Phénomène relativement récent dans l’histoire des institutions, l’exposition temporaire rencontre un public de plus en plus averti et engage des corps de métiers de plus en plus spécialisés. L’historien comme le muséologue ne trouve souvent que des traces lacunaires, voire inexistantes, lorsqu’il s’agit de revenir sur des expositions temporaires après leur tenue. Pourtant cela n’intéresse pas seulement ceux qui entendent rendre compte des évolutions, mais aussi les professionnels qui peuvent trouver dans l’archivage des informations relatives aux expositions une connaissance approfondie des méthodologies, de l’évolution des métiers et accroître leur savoir faire en même temps que leur culture de l’exposition. Si durant longtemps, peu de documents formalisés existaient, il n’en est plus de même alors que les méthodes de conception des projets s’affinent et que la règle des marchés publics impose des étapes identifiées.

Source : Rencontres du Master Expo-Muséographie

Fridericianum

Fridericianum 01.2015 © Nils Klinger

Based in Kassel, Germany, Fridericianum is a central hub of contemporary art. Significant positions and artistic currents as well as socially relevant issues are identified, presented and debated here. Experimental and well-researched group and solo exhibitions, screenings and performances, conferences and symposia highlight the spectrum of contemporary art and discourse.

Source : Fridericianum

What is the museum of the future? | Tate

We know that museums the world over are incredibly popular, but how do we keep the visitors coming? In a globalised world the question of what art should be exhibited and collected seems increasingly pertinent. As early as 1909, Theodor Volbehr, in his book The Future of German Museums, saw their function as ‘popular education centres in the broadest sense’. This ideology remains, to a degree, but as both art and audiences change, so too must museums reflect this. One commentator maintains that the museum has been transformed from ‘a restrained container to exuberant companion’, reflecting how they are as much about looking and learning as they are social and civic spaces. In recent years, especially during periods of expansion, adaptation and transformation, they have variously been described as a ‘laboratory of ideas’, ‘a total work of art’, ‘temples of delight’, ‘a place for intoxication’ and even a ‘21st-century medina’. So what kind of museum do we want for our future?

Source : What is the museum of the future? | Tate

Osskoor / Que nous dit Take me (I’m Yours) à la Monnaie de Paris ?

Hans Ulrich Obrist est probablement un des commissaires d’exposition les plus influents du monde de l’art. La légende veut qu’il ait commencé son activité en 1990 par une exposition dans sa cuisine, idée venue à la suite d’une discussion avec l’artiste français Christian Boltanski. Depuis, Obrist organise des expositions, des biennales, écrit des livres, fait des entretiens… et s’autocélèbre. Si sa dernière exposition en date Take Me (I’m Yours) est dénuée de tout intérêt d’un point de vue artistique et curatorial, elle a le mérite de rendre totalement transparent le système Obrist.

Source : Que nous dit Take me (I’m Yours) à la Monnaie de Paris ? | osskoor

Rimini Protokoll – Projects

Helgard Haug, Stefan Kaegi, and Daniel Wetzel have been working as a team since 2000. They work in the area of theater, a team of author-directors. Their work in the realm of theater, sound and radio plays, film, installation emerge in constellations of two or three and solo as well. Since 2002, all their works have been written collectively under the label Rimini Protokoll. At the focus of their work is the continuous development of the tools of the theater to allow for unusual perspectives on our reality.

Source : Rimini Protokoll – Projects