06-2019 – Comment rêver l’exposition ? Une recherche, avec Barbara Breitenfellner

WVZ 109 (détail), 2009, collage et sérigraphie, collection Sabine Schirdewahn et Matthias Wagner K © Barbara Breitenfellner

Comment rêver l’exposition ? Quelles formes, quelles figures, quels espaces occuperont l’exposition quand elle est rêvée avant (et pendant) d’être réalisée ? Quand le rêve n’est pas le sujet, mais le mode opérationnel de celle-ci ?
Suite à des séances de travail en étroite collaboration avec Barbara Breitenfellner, Displays et ses étudiantes-chercheuses Bettina Blanc-Penther, Inès Moreno et Fanny Terno, ont été développées des questions concernant l’exposition-installation et la possibilité d’expérimenter le hors- champ qui peut faire des expositions un espace de possibles.

En collaboration avec le CPIF et l’artiste, le groupe expérimentera une « recherche par l’exposition » in situ. Les membres du groupe habiteront pendant une nuit l’exposition au CPIF, expérimenteront celle-ci comme milieu qui influe de manière invisible mais viable les comportements, les pensées, et les rêves. Expérimentant en situation réelle les analogies entre rêve et exposition comme moments de songe, comme espace-temps suspendus tel un pas, ces habitant·es-chercheur·ses expérimenteront l’exposition-installation comme « temps du doute si je rêve ou suis éveillé » (Jean-Luc Nancy, Tombe de sommeil, Paris, Éditions Galilée, 2007, p. 56) durant une nuit en discutant, déambulant, dormant, filmant…

Enfin, un atelier de recherche public, « Comment rêver l’exposition ? », se tiendra en juin avec l’artiste et historienne d’art Stéphanie Jamet-Chavigny, spécialiste de « regards sur le sommeil ». Celui-ci aura comme objectif d’approfondir l’expérimentation de l’exposition. Il sera suivi par une rencontre dans l’exposition lors de laquelle Florian Ebner, chef de service du cabinet de la photographie du Centre Pompidou/MNAM, échangera avec l’artiste autour de cette question : « Comment exposer l’image ? ».

L’exposition comme acte : Guantanámo @ John Jay College

Après que le Centre de la Photographie Genève a montré, moyennant les œuvres de la photographe américaine Debi Cornwall, « un autre visage de Guantanamo », c’est à New York City, dans les couloirs du John Jay College of Criminal Justice, un département de la City University of New York à Midtown Manhattan, que la figure de la détention se révèle. « Ode to the sea » montre 36 pièces fait par huit détendus, dont quatre ont été relâchés.

Un acte curatorial qui porte moins sur le valeur esthétique des pièces que sur le statut judiciaire de leurs auteurs. Il a déclenché une vague de publications et un débat publique sur celui-ci : désormais, le gouvernement des États-Unis a interdit que ces pièces soient emportées par des avocats pour être exposées en liberté. L’administration menacent les détendus à réduire leurs pièces « en cendres » et qu’ils seront expropriés de leur travail.

Un cas d’étude pour Displays : l’exposition fonctionne par sa viralité à travers des différents médias, et instrumentalise, comme on l’a pu voir partiellement lors de la documenta 14, ses objets comme moyen pour des fins politiques. Ceci change le statut de l’exposition et de sa curatrice, la professeure du crime en art, Erin Thompson : elles deviennent vecteurs d’émancipation et de mise en question des limites – de l’état, de la justice, de l’art. À suivre …

Source : Art from Guantánamo Bay

Documenta 14 : une interview de Paul B. Preciado par Ingrid Luquet Gad

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Organisée cette année en Allemagne et en Grèce, la 14e Documenta, l’une des plus importantes manifestations d’art contemporain, met en lumière une Europe déchirée en son axe Nord/Sud. Curateur des programmes publics de la Documenta, le philosophe et activiste Paul B. Preciado nous raconte son expérience à Athènes.

Lire l’article

Hito Steyerl: The Institution of Critique | eipcp.net

Un bref article de 2006 qui pourrait très bien servir pour identifier le possible rôle que la critique pourrait jouer au sein des démarches d’exposition de Displays. Au centre on y trouve le tournant du rôle identitaire de la critique vers un rôle précaire, le critique institutionnalisé (et il l’est aussi en tant que « critique indépendant ») comme agent de la précarisation de culture. Et puis le tournant d’une politique matérielle vers une politique représentative, c’est à dire le tournant du corps aux displays – il ne s’agit des institutions culturelles d’aujourd’hui pas de bâtiment qui intègrent des écrans comme médium, mais d’institution qui sont devenues des immenses displays et dont la présences d’écrans à l’intérieur n’est que le symptôme d’une transformation profonde vers un état représentationel de l’exposition.  
Source : Hito Steyerl: The Institution of Critique | eipcp.net

Curating the Digital – Space for Art and Interaction | David England | Springer

This book combines work from curators, digital artists, human computer interaction researchers and computer scientists to examine the mutual benefits and challenges posed when working together to support digital art works in their many forms. Curating the Digital explores how people can work together to make space for art and interaction. Curating the Digital is an outcome of a multi-disciplinary workshop that took place at SICHI2014 in Toronto. The participants from the workshop reflected on the theme of Curating the Digital via a series of presentations and rapid prototyping exercises to develop a catalogue for the future digital art gallery. The results produce a variety of insights both around the theory and philosophy of curating digital works, and also around the practical and technical possibilities and challenges.

Source : Curating the Digital – Space for Art and Interaction | David England | Springer

Geert Lovink, On the social media ideology

«Now that we live fully in social media times, it has become pertinent to do precisely that: link techne with psyche.» … «What remains particularly unexplained is the apparent paradox between the hyper-individualized subject and the herd mentality of the social.» … «One function of ideology as defined by Louis Althusser is recognition, the (in)famous interpellation of the subject that is being called upon.»

L’essai publié sur e-flux arrive bien a circonscrire les enjeux actuels d’idéologie. Même si il manque de retourner la question d’idéologie sur elle-même – comment l’idéologie apparente devienne-t-elle le propre des i-industries et donc leur contradiction – il est tres utile pour penser la question de la critique aujourd’hui et notamment celle de l’exposition.

Probe, the registration of the exhibition is the exhibition.

Probe is a virtual exhibition space by art-initiative Suze May Sho. Artists from different disciplines are invited to explore their own practice and challenged rethink their working methods.

Probe has walls no higher than 1,10m and a surface of 6m2. It’s a test lab, an artistic skinner box; Its small and practical dimensions enables artists to create works that are unthinkable in real life. The architecture of the space is flexible and wholly subservient to the exhibition: walls can be extended, doors can be removed, a floor made of glass, mirrors or wood, even the lighting situation can be fully controlled.

Probe’s flexible dimensions proposes questions as to the nature of space, seeing for example, that Probe can be wholly absorbed by the installation it contains. Exterior or interior, architecture or sculpture become relative notions. Probe can also be used as a tool for exhibition making.

Source: Probe

Flora Katz – En manque de rêve

Retour sur la 9e biennale d’art contemporain de Berlin, avec une série de 3 critiques par Flora Katz parues en juin 2016 dans le magazine Mouvement. Sous le commissariat du collectif new-yorkais DIS, la Biennale transpire l’esprit d’une ville en prise avec les réalités du système néolibéral. Quelles formes curatoriales, quelles productions artistiques en seraient donc l’image et que disent-elle de notre temps ?

Source : En manque de rêve – mouvement.net

Joshua Simon: Neomaterialism, The Commodity and the Exhibition

In recent years, in addition to critiques of the market and of the cycles of exploitation enacted by commodity exchange, a new set of sensibilities has been introduced in critical contemporary art, dealing with the ways in which the commodity and its surrounding economy activate us. One can say that the commodity is only really true to itself as art, and thus the exhibition becomes a format that enables us to see the commodity as it is. In order to understand objects, we must first acknowledge that every artwork is first and foremost a commodity.

Joshua Simon: Neomaterialism, The Commodity and the Exhibition

Revue Appareil : Lyotard et la surface d’inscription numérique

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Nous avons voulu dans ce numéro consacré à Jean-François Lyotard mettre en valeur des aspects mal connus ou inconnus de son œuvre : l’exposition « Les Immatériaux » qui a ouvert la réflexion sur la rupture entre l’ère de l’écriture projective (à laquelle nous appartenons encore par bien des côtés) et l’ère de l’écriture numérique.

Source : 10 | 2012 Lyotard et la surface d’inscription numérique

Museums & Instagram – SVA MA Design Research

Social media have become tools for museums to advertise their programs and collections, pass on general information about the institution and, most importantly, engage in a more direct dialogue with their audiences. This podcast explores the ways in which visitors and curators use Instagram in this context. It also questions the limitations of such platforms in museums through interviews with curators Brooke Hodge and Hallie Ringle, as well as with visitors to the MoMA.

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Source : Museums & Instagram – SVA MA Design Research

Entretiens avec Anthony Masure

En deux courtes interviews, du design des programmes à l’émancipation d’une culture post-numérique, du code à la poésie et de Simondon à Pierre-Damien Huyghe en passant par Yves Bonnefoy, Anthony Masure soulève beaucoup de questions directement liées aux recherches de Displays. A suivre !

Source : Entretiens-Anthony Masure

5e Biennale Les Ateliers de Rennes : Incorporated!

Incorporated!
5e édition des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain
1er octobre – 11 décembre 2016

Incorporated! propose une image arrêtée, celle d’un monde régi par l’économie, par les crises instituées en système, par les flux d’information, et dont les contours deviennent sans cesse plus flous : technologies et relations, consommateurs et produits deviennent interchangeables, et les frontières qui séparaient l’individu et le collectif, le privé et le public, le singulier et le multiple, se sont depuis longtemps dissoutes.

François Piron, commissaire d’exposition de cette 5e édition des Ateliers de Rennes, invite une trentaine d’artistes divers dans leurs pratiques artistiques, démarches créatives et origines géographiques. Un accent particulier est mis sur la production d’œuvres nouvelles et l’exposition d’ensembles importants, à caractère rétrospectifs ou réalisés spécialement. Il a également souhaité développer un projet artistique d’envergure, sous la forme d’un parcours dense d’expositions définies en complicité et partenariat avec les lieux et acteurs invités à participer. Dix structures sont ainsi associées à la biennale à Rennes, auxquelles s’ajoutent deux lieux en Bretagne (à Brest et Saint-Brieuc).

Commissaire : François Piron

Source : Les Ateliers de Rennes

Share Lab: Facebook Immaterial Labour and Data Harvesting

This is the first story in an investigation trilogy titled Facebook Algorithmic Factory, created with the intention to map and visualise a complex and invisible exploitation process hidden behind a black box of the World’s largest social network.

Source : Immaterial Labour and Data Harvesting | Share Lab

View From Nowhere

October 9, 2004 Nathan Jurgenson had a good point by questioning the viewpoint or more precisely the situation and positioning of the gaze in big data realities. Which might bring us to discuss the spectator’s viewpoint altogether: the modern subject has been designed by exhibition, confronting Renaissance’s geometrical perspective, giving large place to all kinds of imaginary greatness and domination (see Jean Cristofol’s discussion of the anti atlas and his precise critique of cartographie). Now, if the view from nowhere becomes generalized (again) and in realm of positivist phantasies of almightiness is used by industrial firms to manipulate users, how can we reconsider gaze in the exhibition space to put the critics of illusionary but authoritarian, reductionist and simplifying subject-making at stake?

Source : View From Nowhere

Manifesto for a Post-Digital Interface Criticism

Andersen, Christian Ulrik, and Søren Pold’s 2011 seminal article about not only the possibilities and necessities of critical thinking under digital conditions, but about its form. Interesting to discuss further the displays-term and to ask about the surface – core-paradigm.

http://mediacommons.futureofthebook.org/tne/pieces/manifesto-post-digital-interface-criticism

Les Contemporains

Pour une approche critique croisée de la littérature et des arts contemporains, ce carnet invite à reconsidérer les nouvelles formes de littérature à travers le prisme de l’esthétique (et réciproquement).

Le carnet a pour but de faire état de l’avancée des travaux menés dans le cadre du séminaire, de rassembler les références à même de délimiter des zones de contact entre productions littéraires et artistiques aujourd’hui et les nouvelles formes de textualités qui en découlent. La somme du carnet permet donc d’établir un corpus à la fois littéraire, visuel et théorique sur ce champ émergent afin de le poser comme objet de réflexion et d’étude. En plus des comptes rendus réguliers des séances, le carnet permet de relayer les événements liés à l’approche croisée de la littérature et des arts contemporains (colloques, journées d’études, publications, rencontres, expositions, etc). (…)

Cette rencontre du littéraire et du visuel aboutit à une poïétique qui se manifeste, dans le champ des arts, sous forme de fragments, de fictionnalisations hybrides ou de rapports incomplets en attente d’une reconstruction mentale. Elle aboutit à de nouvelles modalités fictionnelles et visuelles dont le discours culturel, théorique et épistémologique reste à construire pour ces 50 années de « contemporanéité ».

Source :Présentation | Les Contemporains

McKenzie Wark – Issues in 21c Critical Theory

Below is the course MacKenzie Wark offers in the Liberal Studies Masters program at the New School for Social Research this semester. There’s links below to (most of) the blog posts that will serve as lecture notes.

How might twentieth century texts in critical theory be of use in thinking about twenty-first century issues and problems? Do we need to read the accepted classics differently? Are there neglected works that might be more relevant to today’s concerns. We shall cover a wide range of theory topics, including the political, technology, culture and media. All with an eye to getting a grounding in a world where technology has gone digital, where power and influence has shifted away from ‘the west’, and where the Anthropocene scrambles our accepted notions of culture and nature. The course provides a platform for articulating forward-looking reach questions to established literatures.

Source : Issues in 21c Critical Theory | Public Seminar

Foundation for Exhibiting Art and Knowledge – Wesley Meuris

The artist’s book ‘Foundation for Exhibiting Art & Knowledge’ was published on the occasion of the exhibition ‘R-05.Q-IP.0001’ that was held at Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain. The collaboration between artist Wesley Meuris and Michel Dewilde (curator of the Bruges Cultural Centre) resulted in a volume constructed on the basis of a fictive foundation. Leafing through the book, one encounters a range of documents: from a mission statement to analytical statistics, from architectural exhibition plans to advertisements for exhibition projects. The volume also includes many texts and interviews.

Foundation for Exhibiting Art and Knowledge – Wesley Meuris

Digital Solidarity by Felix Stalder

Actually discussed for Kultur der Digitalität which hasn’t been, sadly enough, translated yet, Felix Stadler asked the right questions on the possibilities and the conditions on solidarity in digital conditions in this book, published 2013:

Felix Stalder’s extended essay, Digital Solidarity, responds to the wave of new forms of networked organisation emerging from and colliding with the global economic crisis of 2008. Across the globe, voluntary association, participatory decision-making and the sharing of resources, all widely adopted online, are being translated into new forms of social space. This movement operates in the breach between accelerating technical innovation, on the one hand, and the crises of institutions which organise, or increasingly restrain society on the other. Continuer la lecture de « Digital Solidarity by Felix Stalder »

Near Future Laboratory

Near Future Laboratory is a thinking, making, design, development and research practice based in California and Europe. The goal is to understand how imaginations and hypothesis become materialized to swerve the present into new, more habitable near future worlds. Their approach to future research leads to the production of case studies, events, workshops, fast-prototyped apps, innovative algorithms, curious objects, mock-ups, videos, fictional magazines, newspapers, product catalogs and more.

Libre Graphics Research Unit

The Libre Graphics Research Unit is a traveling lab where new ideas for creative tools are developed. Its diverse activities range from the practical to the theoretical via writing, research meetings, experimental prototyping, conferences and workshops. The Research Unit is an initiative of four European media-labs actively engaged in Free/Libre and Open Source Software and Free Culture. This cross-disciplinary project involves artists, designers and programmers and is developed in dialogue with the Libre Graphics community.

Bazaar Compatible Program

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Beyond the White Cube and the quest for autonomy and specificity that characterized the history of modern and contemporary art, the latest practices of art are implementing strategies of infiltration, immersion and encryption. Compatibility has become the first criterion of the aesthetic of downloadables forms.

This program is designed to explore new formats compatibles now developed by the artists in a global networked culture.

Source : Bazaar Compatible Program

Suspended Spaces

Suspended spaces is an independent collective, set up above all with the desire to work together and with other artists and international researchers. It exists since 2007. It is based in Paris, Caen, Berlin.

Jan Kopp was born in 1970 in Frankfurt and lives in Paris and Rome. He is represented by the gallery Marion Meyer (Paris). He has exhibited in 2011 at the Abbey of Maubuisson and in 2012 at at the CRAC Alsace, the Fresnoy, the Collège des Bernardins (Paris), the Frac Alsace. Jacinto Lageira is a philosopher, professor in Aesthetics at the Université de Paris 1 (Panthéon-Sorbonne). Daniel Lê was born in 1961 in France, he lives in Paris. He is an artist and teaches visual arts at the Université Picardie Jules Verne (Amiens, France). Françoise Parfait is professor of visual arts and new media at the Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, and an artist. Eric Valette  is a lecturer in visual arts at the Université Picardie Jules Verne (Amiens, France) and an artist. He lives in Paris. websiteAre also members of the association Suspended spaces, Kader Attia, Marcel Dinahet, Maïder Fortuné, Valérie Jouve.

Source : http://www.suspendedspaces.net

C-E-A, Association des commissaires d’exposition en France

Copyright : Salim Santa Lucia

L’association C-E-A / Commissaires d’exposition associés conduit une action d’information et de promotion de l’activité de commissaire d’exposition sur le territoire français et vers l’international afin de développer les opportunités de travail pour ses professionnels. Elle élabore, en concertation avec les partenaires publics, des modalités de diffusion au niveau territorial, national et international, du savoir-faire des commissaires résidant en France. Ainsi, elle entend susciter chez les prescripteurs du monde artistique et culturel le désir de créer des dispositifs permettant aux commissaires d’exposition de développer et mettre en œuvre leurs projets avec les artistes (bourses, résidences, appels d’offre, etc.).

Dans cette optique ses objectifs sont les suivants:

> Fédérer les commissaires pour constituer une force de proposition auprès des instances décisionnelles, des organismes publics et des institutions de coopération internationale ;

> Structurer l’activité du commissariat d’exposition pour, aux côtés des autres corps de métiers qui le constituent, participer au mouvement de structuration du champ des arts plastiques ;

> Rendre visible l’action des commissaires d’exposition en France ;

> Initier et conduire des projets susceptibles de développer l’activité des commissaires en France et celle des commissaires résidant en France en direction de l’international ;

> Nourrir une réflexion sur les paramètres et les enjeux du commissariat d’exposition.

Source : C-E-A | Le site de l’association des commissaires d’exposition en France

L’École du Magasin, Grenoble

1645798L’École du MAGASIN, fondée en 1987, constitue le pôle de formation du MAGASIN – Centre National d’Art Contemporain. Premier programme de formation aux pratiques curatoriales en Europe, elle est conçue pour procurer un environnement professionnel associant rigoureusement recherche et pratique. Durant neuf mois, les participants sont immergés dans l’environnement du centre d’art, bénéficiant ainsi d’une approche concrète des pratiques curatoriales et d’un cadre professionnel pour l’organisation de leur projet. En constante réflexion, l’École interroge le devenir des pratiques curatoriales et accompagne les jeunes professionnels de l’art face aux enjeux auxquels ils sont confrontés.

Source : MAGASIN

Independent Curators International

ICI

Independent Curators International (ICI) produces exhibitions, events, publications, research and training opportunities for curators and diverse audiences around the world.

Established in 1975, ICI is a unique organization that focuses on the role of the curator as a contextualizing force for contemporary art, and one that develops infrastructure for contemporary artists and art discourse in different contexts throughout the world. ICI connects emerging and established curators, artists, and art spaces, into collaborative networks that are relevant regionally and inscribed within an international framework.

Source : Independent Curators International

Tate, The white cube and beyond

In an age when installations, art environments, ‘scatter art’ and large-scale mixed media works are the norm, the traditional confines of the museum and art gallery spaces are continually under scrutiny. As a natural consequence, the methods of displaying art have transformed, but as three specialists in their field acknowledge here, historically there was more to a museum display than crowded pictures and pot plants, and this history is worth bearing in mind today.

Source : The white cube and beyond | Tate

Art Speaks For Itself

Since the end of the avant-gardes, or the beginning of postmodernism, contemporary art has taken countless directions, with no hierarchy. This has allowed for a certain equilibrium in the development of a great variety of artistic, as well as critical and curatorial, talents. It seems to me that this balance is dangerously challenged by the ever-increasing intervention of major players from the commercial sphere. For them, art is at once a device that enables tax relief but mostly, a marketing tool. Alongside the rise of the figure of the artist as curator, this interventionism contributes to establishing the domination of only one of the numerous currents of art today. This current is at crossroads between conceptual art, abstraction and design. Albeit very honourable, this wave produces artworks which are knowingly devoid of societal commentary and allows for the application of any discourse. The promoted artworks, and the artists themselves, are then reduced to being notes on a musical score written by others. This shift is global and follows the move towards planetary standardisation of modes of consumption wanted by the big players in the commercial sector who are always seeking large scale economies.

Source : Art Speaks For Itself | NEWS & ACHIEVEMENTS

Lucile Haute / Archée : Recherche-création dans les écoles d’art et institutions françaises

Voici quarante ans que furent créés les départements d’arts plastiques dans les universités françaises, ouvrant un espace pour une spécificité méthodologique, distincte des sciences de l’art, de l’histoire de l’art ou de l’esthétique, revendiquant une recherche par et pour la pratique. De 1998 à 2010 en Europe, le processus de Bologne a uniformisé l’espace de l’enseignement supérieur notamment à travers la réforme Licence – Master – Doctorat, dite LMD. Dans ce contexte, certaines écoles d’art ont mis en place des cycles de recherche en art et en design, alors ne décernant pas de diplômes.

Lire l’article : http://archee.qc.ca/ar.php?page=article&no=518

Art Basel’s Marc Spiegler explains digital art

How do you auction an algorithm? Or hang an Instagram portrait? Would Dali have loved VR? Four pioneering digital art gallerists, discuss all this and more in a live group chat, chaired by CNN Style’s guest editor Art Basel Global Director Marc Spiegler.

Source : Art Basel’s Marc Spiegler explains digital art

HKW | Nervous Systems

Can our inner thoughts be transmitted by our eye movements? Can our future actions be predicted by our current behavior? Julien Prévieux’s film Patterns of Life enacts more than a century of evolving technologies in tracking human behavior, from reorganizing the factory floor to today’s “activity-based intelligence” in the “war on terror.”

Source : HKW | Nervous Systems

Rencontres du Master Expo-Muséographie

Lieu de mémoire, s’il en est, le musée semble paradoxalement assez démuni lorsqu’il s’agit d’appréhender et d’entretenir sa propre histoire. Certes, beaucoup d’institutions ont entrepris d’écrire des ouvrages relatant les étapes franchies depuis leur création, en revanche l’archivage des éléments relatifs aux expositions est plus incertain. Phénomène relativement récent dans l’histoire des institutions, l’exposition temporaire rencontre un public de plus en plus averti et engage des corps de métiers de plus en plus spécialisés. L’historien comme le muséologue ne trouve souvent que des traces lacunaires, voire inexistantes, lorsqu’il s’agit de revenir sur des expositions temporaires après leur tenue. Pourtant cela n’intéresse pas seulement ceux qui entendent rendre compte des évolutions, mais aussi les professionnels qui peuvent trouver dans l’archivage des informations relatives aux expositions une connaissance approfondie des méthodologies, de l’évolution des métiers et accroître leur savoir faire en même temps que leur culture de l’exposition. Si durant longtemps, peu de documents formalisés existaient, il n’en est plus de même alors que les méthodes de conception des projets s’affinent et que la règle des marchés publics impose des étapes identifiées.

Source : Rencontres du Master Expo-Muséographie

Fridericianum

Fridericianum 01.2015 © Nils Klinger

Based in Kassel, Germany, Fridericianum is a central hub of contemporary art. Significant positions and artistic currents as well as socially relevant issues are identified, presented and debated here. Experimental and well-researched group and solo exhibitions, screenings and performances, conferences and symposia highlight the spectrum of contemporary art and discourse.

Source : Fridericianum

What is the museum of the future? | Tate

We know that museums the world over are incredibly popular, but how do we keep the visitors coming? In a globalised world the question of what art should be exhibited and collected seems increasingly pertinent. As early as 1909, Theodor Volbehr, in his book The Future of German Museums, saw their function as ‘popular education centres in the broadest sense’. This ideology remains, to a degree, but as both art and audiences change, so too must museums reflect this. One commentator maintains that the museum has been transformed from ‘a restrained container to exuberant companion’, reflecting how they are as much about looking and learning as they are social and civic spaces. In recent years, especially during periods of expansion, adaptation and transformation, they have variously been described as a ‘laboratory of ideas’, ‘a total work of art’, ‘temples of delight’, ‘a place for intoxication’ and even a ‘21st-century medina’. So what kind of museum do we want for our future?

Source : What is the museum of the future? | Tate

Osskoor / Que nous dit Take me (I’m Yours) à la Monnaie de Paris ?

Hans Ulrich Obrist est probablement un des commissaires d’exposition les plus influents du monde de l’art. La légende veut qu’il ait commencé son activité en 1990 par une exposition dans sa cuisine, idée venue à la suite d’une discussion avec l’artiste français Christian Boltanski. Depuis, Obrist organise des expositions, des biennales, écrit des livres, fait des entretiens… et s’autocélèbre. Si sa dernière exposition en date Take Me (I’m Yours) est dénuée de tout intérêt d’un point de vue artistique et curatorial, elle a le mérite de rendre totalement transparent le système Obrist.

Source : Que nous dit Take me (I’m Yours) à la Monnaie de Paris ? | osskoor

Rimini Protokoll – Projects

Helgard Haug, Stefan Kaegi, and Daniel Wetzel have been working as a team since 2000. They work in the area of theater, a team of author-directors. Their work in the realm of theater, sound and radio plays, film, installation emerge in constellations of two or three and solo as well. Since 2002, all their works have been written collectively under the label Rimini Protokoll. At the focus of their work is the continuous development of the tools of the theater to allow for unusual perspectives on our reality.

Source : Rimini Protokoll – Projects

Kit Mains Libres, par Marianne Derrien

À partir d’une base de données (lexique, mots clés, écrits, propos recueillis) constituée depuis plusieurs mois, ce texte fait état de mes échanges (téléphoniques, skype, mails) et rencontres avec quatre artistes regroupés à l’occasion de cette invitation éditoriale proposée par thankyouforcoming. Le dialogue et la complicité avec leur travail nourrissent cette réflexion, prémisse d’une série de textes à venir sur une histoire des formes revisitée à partir de l’usage des nouvelles technologies. Empruntant le terme de « kit mains libres », équipement qui peut être utilisé sans l’usage des mains, cette analyse critique est portée par la notion de display 1 afin d’explorer des dispositifs scénographiques, tant originaux que partagés (configuration / aménagement / agencement d’objets et de matériaux).

Entre critique, fonction, décoration et design, ces problématiques liées à l’objet sont au cœur de nombreuses recherches, expositions ou écrits depuis quelques années. De l’usage à la contemplation de l’objet, de la mise en exposition de l’objet à sa représentation, une multitude de paradoxes furent relevés. Ces mises en espace semblent questionner, tant la circulation des objets que leur valeur scénographique et décorative (oeuvre-exposition / oeuvre-emballage / œuvre-test). Aussi, depuis ce printemps, le programme Displays / EnsadLab, coordonné par Thierry Fournier (artiste et curateur) en collaboration avec J. Emil Sennewald (critique et journaliste), a pour vocation de questionner et expérimenter le devenir des formes d’exposition dans ce contexte des cultures numériques. Dans le cadre de ces rencontres, artistes et chercheurs interrogent les espaces d’exposition et de son rapport à la diffusion des images des expositions… comment évolue la spécificité d’expérience des expositions ? Quelles formes s’inventent-elles dans un dialogue entre espace réel et réseau ? Comment lier espaces collectifs de l’exposition et pratiques individuelles du web ? Comment mettre en œuvre une critique et une émancipation vis-à-vis des logiques de l’économie de l’attention ?

À l’aune de la démocratisation du web, de l’apogée des réseaux sociaux et des applications, notre accès illimité à la connaissance et la vente en ligne façonnent, depuis quelques années, de nouvelles approches théoriques et esthétiques. Aussi, il est à noter que certaines pratiques historiques et émergentes sont regroupées autour du terme de bricologie, rassemblant les mots « bricolage » et « technologie », titre de l’exposition conçue à la Villa Arson – Nice (visible jusqu’au 31 août 2015).

Source : KIT MAINS LIBRES, par Marianne Derrien

L’Extension

L’Extension is an experimentation, creation and research laboratory. It seeks to place art as a ground for thought, in order to produce new experiences and establishing analytical encounter situation in terms of critical and curatorial wider activities, such as publications, meetings, events, residencies, workshops and exhibitions.Within a cartographic method, the studio aims to define the outlines of emergent art, diagnose the production process of contemporary art, working on artistic endeavour, as well as producing tools for a better understanding of artistic creation’s context by the public.Located in Belleville neighbourhood and the 20th arrondissement of Paris, L’Extension provides a platform of meetings and experiences linked to its specific environment. It also aims to fill a lack of cultural access and to bridge a various and large public to contemporary art trough many accessible activities. International protagonists’ involvement in the project enables L’Extension ambitions to reach a larger dimension.It is looking forward to yield a multidisciplinary thought imbued in different knowledge field being contemporary art, literature or history of the art, but also anthropology, economic, political, physical or social sciences…

Source : l’extension