Co-commissariat de J. Emil Sennewald avec l’artiste Agnès Geoffray. Placées au-dessus des œuvres, les « inserts critiques » de J. Emil Sennewald n’en constituent pas des commentaires ; ils s’inscrivent, dans cette constellation, comme d’autres images de pensées, évocatrices et lacunaires. Il s’agit alors d’une mise en exposition de la relation entre critique et artistes, articulé par celle entre images et textes.
Image : Vue de l’exposition « Before the eye lid’s laid » au Point du Jour, Cherbourg, photo : Philippe Lebruman
Un bref article de 2006 qui pourrait très bien servir pour identifier le possible rôle que la critique pourrait jouer au sein des démarches d’exposition de Displays. Au centre on y trouve le tournant du rôle identitaire de la critique vers un rôle précaire, le critique institutionnalisé (et il l’est aussi en tant que « critique indépendant ») comme agent de la précarisation de culture. Et puis le tournant d’une politique matérielle vers une politique représentative, c’est à dire le tournant du corps aux displays – il ne s’agit des institutions culturelles d’aujourd’hui pas de bâtiment qui intègrent des écrans comme médium, mais d’institution qui sont devenues des immenses displays et dont la présences d’écrans à l’intérieur n’est que le symptôme d’une transformation profonde vers un état représentationel de l’exposition.
Source : Hito Steyerl: The Institution of Critique | eipcp.net
netartnet.net is an online listing and directory. This archive contains past online exhibitions between 1999 to 2014 with dates, links, and press releases. Project edited by Anthony Antonellis.
This timeline was made possible by the generous support of Cory Arcangel, Claude Closky, Michael Connor, Lauren Cornell, Raffael Dörig, Martin Germann, JODI, Miltos Manetas, Eva and Franco Mattes, Domenico Quaranta and Billy Rennekamp.
Qu’attendons-nous des expositions, notamment dans le contexte des cultures post-numériques ? VERSIONS est un premier atelier-colloque international de pratique, discussion et critique pour expérimenter et discuter des formes d’exposition, du 5 au 16 septembre à la Maison Populaire de Montreuil. À l’inverse d’une démarche curatoriale partant d’une proposition donnée pour déployer des œuvres, Versions part des propositions des acteurs eux-mêmes, pour une expérimentation par la pratique des « conditions de possibilité » de l’exposition. Les participant·e·s interviennent en trinôme pendant deux semaines d’atelier, dont deux journées ouvertes de discussion auxquelles le public est invité sur réservation pour échanger avec les participant·e·s sur la question « Qu’attendons-nous des expositions ? ».
Versions - first session with Yuk Hui, Jan Kopp and Mathilde Roman
Versions - first session with Yuk Hui, Jan Kopp and Mathilde Roman
Versions - first session with Yuk Hui, Jan Kopp and Mathilde Roman
Versions - first public panel "What do we expect of the exhibitions?" on September 7th with Yuk Hui, Jan Kopp, Mathilde Roman, Eli Commins, Claire Malrieux, Jean Cristofol, Ann Stouvenel and the participating audience
Versions - first public panel "What do we expect of the exhibitions?" on September 7th with Yuk Hui, Jan Kopp, Mathilde Roman, Eli Commins, Claire Malrieux, Jean Cristofol, Ann Stouvenel and the participating audience
Versions - second session with Claire Malrieux, Jean Cristofol and Ann Stouvenel
Versions - second session with Claire Malrieux, Jean Cristofol and Ann Stouvenel
Versions - second session with Claire Malrieux, Jean Cristofol and Ann Stouvenel
Versions - second session with Claire Malrieux, Jean Cristofol and Ann Stouvenel
The Displays students-researchers: Gaspard Bébié-Valérien, Thomas Cheneseau, Pauline Gourlet and Dorian Reunkrilerk
Versions - third session with Milad Doueihi, Laura Gozlan and Véronique Souben
Versions - third session with Milad Doueihi, Laura Gozlan and Véronique Souben
Versions - third session with Milad Doueihi, Laura Gozlan and Véronique Souben
Versions - second public panel "What do we expect of the exhibitions?" on Sept. 14th with Milad Doueihi, Laura Gozlan, Véronique Souben, Marion Zilio, Martin John Callanan, Guilhem Pratz, Pau Waelder
Versions - fourth session with Martin John Callanan, Guilhem Pratz and Pau Waelder
Versions - fourth session with Martin John Callanan, Guilhem Pratz and Pau Waelder
Les 5 et 6 septembre, premier atelier avec Yuk Hui, philosophe, chercheur associé à l’Institut de Culture et d’Esthétique des Médias Numériques de l’Université Leuphana à Lüneburg, Jan Kopp, artiste, enseignant (ESACM Clermont-Ferrand), Mathilde Roman, critique, curatrice et enseignante-chercheuse au Pavillon Bosio – École Supérieure d’Arts Plastiques de la ville de Monaco et l’équipe de Displays.
Le 7 septembre, discussion publique « Qu’attendez-vous des expositions » avec Eli Commins, artiste, chargé de la coordination de la politique numérique au Ministère de la Culture et de la Communication, Jean Cristofol, philosophe et enseignant-chercheur à l’ESAA Aix-en-Provence, Yuk Hui, philosophe, chercheur associé à l’Institut de Culture et d’Esthétique des Médias Numériques de l’Université Leuphana à Lüneburg, Jan Kopp, artiste, enseignant (ESACM Clermont-Ferrand), Claire Malrieux, artiste, enseignante (Beaux-arts Hauts-de France) et chercheuse EnsadLab, Mathilde Roman, critique, curatrice et enseignante-chercheuse au Pavillon Bosio – École Supérieure d’Arts Plastiques de la ville de Monaco, Ann Stouvenel, curatrice et responsable des arts visuels à Mains d’Œuvres.
Les 8 et 9 septembre, deuxième atelier avec Jean Cristofol, philosophe et enseignant-chercheur à l’ESAA Aix-en-Provence, Claire Malrieux, artiste, enseignante (Beaux-arts Hauts-de France) et chercheuse EnsadLab, Ann Stouvenel, curatrice et responsable des arts visuels à Mains d’Œuvres et l’équipe de Displays.
Les 13 et 13 septembre, troisième atelier avec Milad Doueihi, historien et titulaire de la chaire d’humanisme numérique à l’université de Paris-Sorbonne, Laura Gozlan, Véronique Souben, historienne d’art, curatrice et directrice du FRAC Haute-Normandie et l’équipe de Displays.
Le 14 septembre, discussion publique « Qu’attendez-vous des expositions » avec Martin John Callanan, artiste, Milad Doueihi, historien et titulaire de la chaire d’humanisme numérique à l’université de Paris-Sorbonne, Laura Gozlan, artiste, Guilhem Pratz, réalisateur et producteur, Véronique Souben, historienne d’art, curatrice et directrice du FRAC Haute-Normandie, Pau Waelder, critique et curateur, Marion Zilio, critique, curatrice et directrice du salon Young International Artists.
Les 15 et 16 septembre, quatrième atelier avec Martin John Callanan, artiste, Guilhem Pratz, réalisateur et producteur, Pau Waelder, critique et curateur et l’équipe de Displays.
Un évènement co-organisé par le groupe de recherche Displays, EnsadLab – Laboratoire de recherche de L’EnsAD, coordonné par Thierry Fournier (artiste, curateur, enseignant EnsadLab et Ensad Nancy) et J. Emil Sennewald (critique d’art, journaliste, enseignant Esacm et EnsadLab), et le labex ICCA. Étudiants-chercheurs EnsadLab Displays : Gaspard Bébié-Valérian, Thomas Cheneseau, Dorian Reunkrilerk, chercheuses associées Pauline Gourlet (designer et doctorante Univ. Paris 8) et Rahaf Demashki (graphiste et artiste, doctorante à l’Université de Rennes 2). Merci à Annie Agopian, Floriane Benjamin, Marie Koch, Vladimir Demoule et l’équipe de la Maison Populaire de Montreuil.
EnsadLab Displays a le grand plaisir d’accueillir ses nouveaux étudiants-chercheurs pour l’année 2016-2017 : Gaspard Bébié-Valérian (artiste et curateur, co-responsable de Oudeis, Le Vigan), Thomas Cheneseau (artiste et curateur), Dorian Reunkrilerk (chercheur en art et design, co-fondateur du projet ACA).
Publication : Thierry Fournier, J. Emil Sennewald et Pauline Gourlet, Recherche par l’exposition et condition post-numérique, Proteus Journal #10, Le Commissariat comme forme de recherche [en ligne], publié le 10 juillet 2016. La version anglaise de cet article sera publiée le 5 septembre 2016.
Abstract
Nous considérons que l’exposition comme forme de recherche doit être abordée dans le contexte d’une condition post-numérique, caractérisée par une présence désormais généralisée du numérique et du réseau. Nous développons dans cet article l’incidence de cette condition, en montrant comment elle a déplacé la question du commissariat vers le curatoriat et la curation et comment elle a transformé les interactions entre acteurs, objets et espaces et déplacé les méthodes. Plutôt que le seul commissariat, nous proposons alors d’aborder la notion d’exposition comme « pratique cognitive » qui provoque la pensée plutôt qu’elle ne la représente. Une recherche par l’exposition vise une émancipation de ses acteurs en plaçant ses composantes en situation transductrice : sujets, contextes, objets, espaces et dispositifs.
Sous l’emprise de l’industrie culturelle contemporaine, alors que les institutions, marchands et politiques cherchent à maximiser le profit symbolique de la culture, que les technologies numériques deviennent le quotidien de la « médiation » en art et de la muséographie, que les territoires du pouvoir de définition sont renégociés entre acteurs culturels et scientifiques sous le terme de « recherche », il devient capital de poser la question des conditions. Conditions de la recherche, de la culture, de l’exposition, qui sont largement remodelées par l’omniprésence du numérique et d’internet, qui ne sont pas arrivés à leur fin, mais, comme l’a formulé si justement l’artiste Hito Steyerl, « is all over ». Après les utopies, promesses et idéologies des « nouvelles technologies », après l’ubiquité du numérique, après l’économie de l’expérience et de la capture attentionnelle, après enfin que la sphère culturelle ait été transformée de manière fondamentale pour devenir un processus qui se regarde soi-même en train d’agir, comment peut évoluer la pensée des expositions et comment le commissariat peut-il constituer une forme de recherche ?
Pour limiter le champ d’analyse de cet article, nous nous concentrerons ici sur les expositions en art. Nous tenterons de définir ce qui caractérise une condition post-numérique et ce qu’elle a déjà changé aux processus d’exposition. Nous aborderons ensuite ce que serait une recherche par l’exposition, puis nous tenterons de dessiner les enjeux d’une pensée par l’exposition et en quoi elle serait redéfinie par une condition post-numérique. Nous interrogerons enfin les possibles réappropriations de ces dispositifs : comment les artistes et les commissaires peuvent-ils proposer une expérience émancipatrice ?
Comment évoluent les attentes et les pratiques des spectateurs ? Le 4 juin 2015 à l’Ensad.
Avec Eli Commins (auteur et metteur en scène, chargé de la coordination de la politique numérique, DGCA, Ministère de la Culture), Nathalie Candito (responsable de l’évaluation, Musée des Confluences, Lyon), Raphaële Jeune (commissaire d’exposition, Art to be) et François Mairesse (muséologue, professeur à l’Université Paris 3, CERLIS / ICCA). Modérateurs : Thierry Fournier (artiste, curateur et chercheur, responsable du projet Displays, EnsAD) et J. Emil Sennewald (critique et journaliste, enseignant, co-coordinateur du projet).
Comment évoluent les attentes et les pratiques des spectateurs, la distribution (ou le recouvrement) des rôles entre artistes, commissaires, critiques, muséographes, scénographes ? Comment le relier au contexte de la critique institutionnelle ? Comment expérimenter avec et en présence du public ? Quels sont les objectifs et enjeux de la participation et notamment des réseaux sociaux dans les musées et les expositions ?
Comment évoluent l’espace et les lieux de l’exposition ? Le 29 mai 2015, Ensad.
Avec Jean Cristofol (philosophe et chercheur, ESA Aix-en-Provence, Mari Linnman (commissaire d’exposition, Nouveaux Commanditaires, Contexts, Paris) et Pau Waelder (critique, commissaire d’exposition et chercheur, Palma de Mallorca). Modérateurs : Thierry Fournier (artiste, curateur et enseignant) et J. Emil Sennewald (critique d’art, journaliste et enseignant), coordinateurs du groupe de recherche Displays.
Comment évoluent l’espace et les lieux de l’exposition ? Une partie importante de l’accès à l’art et à la culture s’effectuant désormais en ligne, comment évolue la spécificité d’expérience des expositions ? Quelles formes s’inventent-elles dans un dialogue entre espace réel et réseau ? Comment lier espaces collectifs de l’exposition et pratiques individuelles du web ? Comment mettre en œuvre une critique et une émancipation vis-à-vis des logiques de l’économie de l’attention ? Comment qualifier les relations entre musées, expositions en ligne et bases de données ?
Comment évoluent les objets de l’exposition ? Lundi 30 mars 2015, Mac Créteil.
Avec Inke Arns (commissaire d’expositions, directrice du Hartware MedienKunstVerein, Dortmund), Charles Carcopino (commissaire d’exposition, festival Exit et MAC Créteil), Marc-Olivier Gonseth (conservateur du Musée d’Ethnographie de Neuchâtel), Emmanuel Mahé (directeur de la recherche de l’EnsAD), François Mairesse (professeur à l’Université Paris 3, CERLIS / ICCA), Claire Malrieux (artiste et enseignante à l’Ensci, Paris) et Omer Pesquer (concepteur muséographique, enseignant à l’Université Paris 3). Modérateurs : Thierry Fournier (artiste, curateur et enseignant) et J. Emil Sennewald (critique d’art, journaliste et enseignant), coordinateurs du groupe de recherche Displays.
Comment évoluent les objets de l’exposition : des objets physiques et des œuvres vers les gestes, les situations performatives, expérimentations et processus ? Les éditions numériques, les formes mobiles, le réseau, la reproductibilité et la simulation bouleversent-ils les formes curatoriales ? Comment les expériences de co-création muséographique peuvent-elles s’exercer en art ? Quelles approches critiques appellent ces nouveaux objets ?
Partenaire du projet, la MAC Créteil accueille Displays à l’occasion du festival Exit dans son nouvel espace d’expérimentation MAC Plus.
Displays a organisé trois rencontres publiques au printemps 2015. Elles ont pour objectif de lancer le projet, identifier les problématiques, questionner les réalités et de créer des outils pour la suite. Elles constitueront dans le même temps un premier terrain de discussion et de préfiguration des trois thématiques principales et de collaboration avec les invités. Une publication numérique sera éditée suite à ces rencontres, comme outil de documentation, de travail et de développement.
Colloque « Expérimenter le musée » le 20 juin 2014 à l’Ensad dans le cadre de EnsadLab / Diip, organisé par Emmanuel Mahé, directeur de la recherche, et Thierry Fournier, artiste, curateur et enseignant-chercheur.
Comment expérimenter au musée, ou comment expérimenter le musée – autant pour ceux qui les animent que pour ceux qui les pratiquent ? Jusqu’où peut-on essayer, prendre des risques, commettre des erreurs, comme concepteur mais aussi comme visiteur ? Comment mettre en œuvre dans le temps, dans l’espace et dans l’organisation, les conditions spécifiques d’une innovation et d’une invention collective ? Une publication a été créée en temps réel pendant la rencontre. Conçue et réalisée par l’équipe de g-u-i avec Lucile Haute, Tom Huet et Jean-François Robardet, elle a été finalisée dans le mois suivant la journée d’études et publiée sur Lulu.com. Cette expérience innovante prolonge ainsi la notion d’expérimentation dans le champ éditorial. Liens : www.g-u-i.net
Participants
Conçue comme une journée intensive de discussions et d’échanges entre les invités et un public délibérément limité, elle réunissait Samuel Bausson (co-fondateur du projet Muséomix), Abla Benmiloud-Faucher (responsable partenariats, direction des partenariats culturels, Orange), Xavier Boissarie (fondateur de Orbe et enseignant, Paris), Noémie Breen (chef d’unité conception et production multimédia, Musée du Louvre, Paris), Nathalie Candito (responsable du service des éditions et de la valorisation, Musée des Confluences, Lyon), Anne Lamalle (directrice de projets culturels et numériques / RMN, Louvre, Louvre-Lens, Jean-Pascal Marron (chef de projet multimédia, Nîmes Métropole), avec Emmanuel Mahé et Thierry Fournier.
Protocole : trois espaces pour une publication en direct
Pour permettre la création de la publication dans le même temps que la discussion, la journée d’étude est répartie en trois espaces :
Colloque
La journée d’études a été exclusivement consacrée à des échanges libres autour de questions choisies, le public peu nombreux étant invité à participer aux débats. Chacun avait pu prendre préalable connaissance des activités des invités, afin d’entrer directement dans le vif du sujet. L’absence de de keynote ou de vidéoprojection permettait de privilégier les discussions. Les invités partagent une table en « U » tournée vers le public. Quatre écrans dispersés dans la salle donnent à voir l’élaboration de la publication en direct, dans la pièce voisine.
Espace d’édition
Relié à l’espace de conversation par une retransmission audio, un secrétaire prend en note les notions abordées. Ces notes sont ensuite réparties entre trois postes de modeleurs qui vont en proposer une représentation. En fin de processus, un éditeur sélectionne les représentations, réécrit la note prise pour en faire une légende et recompose ligne par ligne la séquence de discussion.
Espace de restitution
Une sélection de modelages et le chemin de fer de la publication sont exposés aux participants et spectateurs, à la fin de la journée.
Réalisée en direct pendant la journée d’études, cette publication propose un compte rendu sélectif de ses discussions. Cette expérience innovante prolonge ainsi la notion d’expérimentation dans le champ éditorial. Un fil vertical associe des phrases-clefs notées au vol, une sélection issue du live tweet, des photographies et des modelages en plasticine figurant des concepts ou situations. Sa consultation peut être accompagnée de l’écoute du verbatim audio, ci-dessous.
Verbatim audio de la rencontre
Écouter l’ensemble des discussions de la journée d’études, chapitré par les différentes questions abordées.
Présentations générales
Expérimenter le musée
Quelles expériences de rupture ?
Où est l’expérimental ?
Quel rôle pour les artistes ?
Introduction après-midi
Quels modèles de collaboration ?
Quel espace existe-t-il pour les erreurs ?
L’expérimentation juridique
Comment évaluer les expérimentations
Conclusion : de quoi peut-on rêver ?
Organisateurs et modérateurs
Emmanuel Mahé, directeur de la recherche Ensad http://www.ensad.fr
Thierry Fournier, artiste, curateur et enseignant-chercheur (EnsadLab, Ensa Nancy, Sciences Po), http://www.thierryfournier.net
Benoît Verjat (artiste, designer et étudiant- chercheur à EnsadLab), Tanguy Wermelinger (éditeur et designer tanguywermelinger.com), Nicolas Couturier, Bachir Soussi-Chiadmi, Angeline Ostinelli, Sarah Garcin, Julien Gargot (designers, g-u-i.net), Tom Huet (scénographe et concepteur lumière et étudiant-chercheur à EnsadLab, tomhuet.com), Anne Sophie Milon (illustratrice et animatrice, anne-sophie-milon.com), Hélène Bertin (artiste).