Un bref article de 2006 qui pourrait très bien servir pour identifier le possible rôle que la critique pourrait jouer au sein des démarches d’exposition de Displays. Au centre on y trouve le tournant du rôle identitaire de la critique vers un rôle précaire, le critique institutionnalisé (et il l’est aussi en tant que « critique indépendant ») comme agent de la précarisation de culture. Et puis le tournant d’une politique matérielle vers une politique représentative, c’est à dire le tournant du corps aux displays – il ne s’agit des institutions culturelles d’aujourd’hui pas de bâtiment qui intègrent des écrans comme médium, mais d’institution qui sont devenues des immenses displays et dont la présences d’écrans à l’intérieur n’est que le symptôme d’une transformation profonde vers un état représentationel de l’exposition.
Source : Hito Steyerl: The Institution of Critique | eipcp.net
Étiquette : critique
Geert Lovink, On the social media ideology
«Now that we live fully in social media times, it has become pertinent to do precisely that: link techne with psyche.» … «What remains particularly unexplained is the apparent paradox between the hyper-individualized subject and the herd mentality of the social.» … «One function of ideology as defined by Louis Althusser is recognition, the (in)famous interpellation of the subject that is being called upon.»
L’essai publié sur e-flux arrive bien a circonscrire les enjeux actuels d’idéologie. Même si il manque de retourner la question d’idéologie sur elle-même – comment l’idéologie apparente devienne-t-elle le propre des i-industries et donc leur contradiction – il est tres utile pour penser la question de la critique aujourd’hui et notamment celle de l’exposition.
Joshua Simon: Neomaterialism, The Commodity and the Exhibition
In recent years, in addition to critiques of the market and of the cycles of exploitation enacted by commodity exchange, a new set of sensibilities has been introduced in critical contemporary art, dealing with the ways in which the commodity and its surrounding economy activate us. One can say that the commodity is only really true to itself as art, and thus the exhibition becomes a format that enables us to see the commodity as it is. In order to understand objects, we must first acknowledge that every artwork is first and foremost a commodity.
Joshua Simon: Neomaterialism, The Commodity and the Exhibition
Histoire et esthétique de l’exposition
McKenzie Wark – Issues in 21c Critical Theory
Below is the course MacKenzie Wark offers in the Liberal Studies Masters program at the New School for Social Research this semester. There’s links below to (most of) the blog posts that will serve as lecture notes.
How might twentieth century texts in critical theory be of use in thinking about twenty-first century issues and problems? Do we need to read the accepted classics differently? Are there neglected works that might be more relevant to today’s concerns. We shall cover a wide range of theory topics, including the political, technology, culture and media. All with an eye to getting a grounding in a world where technology has gone digital, where power and influence has shifted away from ‘the west’, and where the Anthropocene scrambles our accepted notions of culture and nature. The course provides a platform for articulating forward-looking reach questions to established literatures.
29-6-2016 – Conférence : After post-digital writing
Dans le cadre d’une série de conférences sur l’art contemporain et sa critique, J. Emil Sennewald intervient au département d’histoire de l’art, Ruhr-Université Bochum. Sujet de sa conférence : « After post-digital writing – für eine Kritik im Zeitalter des Digitalen ». Il y développe notamment l’impact du digital sur la notion d’exposition et les conséquences de cela pour les pratiques artistiques et critiques.
Image : cage d’escalier de la bibliothèque de l’université du Ruhr à Bochum, avec une œuvre de Heinz Kasper en 2012, (c) photo : Marion Nelle
Osskoor / Que nous dit Take me (I’m Yours) à la Monnaie de Paris ?
Hans Ulrich Obrist est probablement un des commissaires d’exposition les plus influents du monde de l’art. La légende veut qu’il ait commencé son activité en 1990 par une exposition dans sa cuisine, idée venue à la suite d’une discussion avec l’artiste français Christian Boltanski. Depuis, Obrist organise des expositions, des biennales, écrit des livres, fait des entretiens… et s’autocélèbre. Si sa dernière exposition en date Take Me (I’m Yours) est dénuée de tout intérêt d’un point de vue artistique et curatorial, elle a le mérite de rendre totalement transparent le système Obrist.
Source : Que nous dit Take me (I’m Yours) à la Monnaie de Paris ? | osskoor